Je me suis complètement immergée dans ce livre assez court, que j'ai dégusté chapitre après chapitre, comme un retour vers mon enfance. Ce n'est pas vraiment un roman, je l'ai ressenti plutôt comme un documentaire autobiographique ou un témoignage nostalgique.
Je suis née à Abidjan, j'y ai vécu mes 18 premières années et je partage quelques uns des souvenirs de l'auteur.
Il y a, imprégnées de beaucoup de poésie, toutes les sensations africaines : odeurs, couleurs, musiques, mouvements, ambiances. Il y a aussi de de bienveillance pour l'enfant que nous étions et pour l'Afrique que nous aimions, et enfin, malgré l'effort de mémoire et de langage, il y a ce deuil impossible.
Commenter  J’apprécie         20