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Critique de Myriam3


Un fétiche arumbaya dérobé et mystérieusement réapparu le lendemain au musée ethnographique, et voici notre jeune reporter en route pour le continent sud-américain !
On y rencontre notamment Alcazar, mais aussi un prototype du professeur Tournesol, avant qu'il ne prenne réellement vie cinq tomes plus tard.
Suite à plusieurs coups d'état qui se suivent à un rythme ridicule, Tintin se retrouve tour-à-tour condamné à mort puis général avant d'avoir le statut de traître, tout cela en l'espace de quelques jours. Hergé s'inspire ici de la guerre du Chaco qui divise la Bolivie et le Paraguay dans les années 30, entraînant de lourdes pertes pour ces deux pays déjà pauvres avant cela. Dans ce tome, c'est notamment le vendeur d'armes Bazaroff ainsi que la General American Oil, compagnie pétrolière, qui vont précipiter la guerre entre les deux pays imaginaires que sont San Théodoros et le Nuevo Rico.
C'est intéressant de se plonger dans l'actualité de l'album pour y retrouver les similitudes, grâce aux deux volumes que le Point a publié il y a quelques années, « les Personnages de Tintin dans l'Histoire ! »
Comme je lis les albums à la suite les uns des autres, je peux constater que dans celui-ci, Hergé ne s'est pas toujours fatigué et répète certaines scènes d'un album à l'autre, par exemple celle où Tintin simule un accident de voiture en montagne pour désorienter ses poursuivants.
Comme les précédents, ce ne sont pas ceux que je préfère, mais on sent que la plume se fait plus subtile au fur et à mesure de la production.
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