■ Des tueurs en série : les lampadaires.
On connaît la pollution de l'eau, de l'air et du sol. Et malheureusement, il en existe encore une autre : la pollution lumineuse. Il s'agit de tous nos éclairages artificiels, ceux qu'engendrent par exemple les stades, les aéroports, les monuments, la publicité ou tout simplement les lampadaires. Ces sources lumineuses sont aujourd'hui si nombreuses qu'elles abîment la nuit. En de nombreux points du globe, il est devenu difficile de voir les étoiles à l'œil nu. La pollution lumineuse se perçoit surtout quand le ciel est couvert. Car les nuages, tel un couvercle formé de miroirs, réfléchissent et dispersent la lumière sur des centaines de kilomètres. Le ciel devient orange ou rose foncé, il ne fait jamais nuit noire.
Pour observer les étoiles, il faut gagner la campagne, la montagne ou le désert, loin des activités humaines.
• Quel est l'impact de la pollution lumineuse sur la nature ?
Les oiseaux migrateurs sont les premiers à subir les conséquences de l'éclairage artificiel massif. Ils voyagent en effet de nuit. Confondant les lampadaires et les étoiles, ils sont désorientés au point de perdre littéralement le nord.
Les insectes et les papillons de nuit arrivent en seconde position des victimes de la lumière, en allant se griller contre les ampoules, lorsqu'elles ne sont pas protégées par une grille, une vitre.
Chez les mammifères, des sources lumineuses mal placées ou qui dérangent peuvent entraîner des troubles du sommeil.
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Un oisillon est tombé du nid et ses piaillements fendent le cœur : malgré l'envie de lui porter secours, il faut se garder de trop en faire, car il s'agit très probablement d'un jeune qui ne sait pas encore voler. Patience. Ses parents vont intervenir et s'occuper de lui.
Avec la forêt terrestre, c'est toute la planète qui respire !
Vouloir manger des fraises en hiver c'est comme... vouloir Noël en juillet... vouloir avoir 10 ans à 79 ans... vouloir un éléphant de compagnie à Genève... vouloir avoir un arbre centenaire du jour au lendemain.
C'est pourtant beau les saisons... non !?!
Moins les produits ont été transportés, meilleurs ils sont. Cultivés tout près du lieu où on va les consommer, ils vont être plus mûrs, plus goûteux et, surtout, dépourvus de ce parfum âcre de CO2, qui gâche bien des plaisirs, quand on sait la pollution qu'induit le transport autoroutier ou aérien.
Le parcours d'une pile jetée à la poubelle s'achève à la décharge. En se dégradant, cette petite bombe toxique laisse échapper d'infects métaux lourds dans le sol. Une seule pile peut polluer 400 litres d'eau et un mètre cube de terre pour une durée de 50 ans ! Rapporter ses piles en magasin quand elles sont plates n'a donc rien d'anecdotique.
pour les cadeaux, on ne serinera jamais assez que ce qui compte c'est ce que l'on offre, pas l'emballage ! Chaque année, les rennes du Père Noël se prennent les pattes dans les vieux papiers froissés à la sortie des cheminées !
Moins l'on utilisera de contenants éphémères, moins l'on produira de déchets, mieux l'on rompra la chaîne infernale des montagnes de détritus humains.
Avec près de 400 canettes en alu, on peut fabriquer un vélo de huit kilos !
Si, hier, il fallait aller à la fontaine, au puits, à la citerne pour la chercher, l'eau se trouve aujourd'hui au centre d'un énorme marché mondial. Dont tout l'enjeu est de faire croire qu'il vaut mieux boire de l'eau conditionnée dans du plastique ou du verre ! Qui, en plus d'avoir fait des centaines de kilomètres en camion, coûte 150 fois plus cher que l'eau courante, sans pour autant être de meilleure qualité.