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Critique de Domichel


Jeremiah sans Jeremiah, est-ce encore du Jeremiah ?
Dans ce 35e album de la série on ne retrouve que Kurdy, plus jeune, d'avant sa rencontre avec son alter ego, et une mule rétive qui ne s'appelle pas encore Ezra.
À proximité d'un camp de rééducation, vit une grosse femme, très croyante, un peu dérangée dont le seul rêve est de construire une piscine... Pour y arriver elle trafique pas mal avec des prisonniers et plutôt de l'herbe que du gazon, avec l'aide de Kurdy en échange de sa protection. Mais le but réel de Kurdy est de faire évader son pote Chorizo. La tâche ne sera pas simple car la surveillance s'étant bien au-delà des limites du camp...

Moi qui me lamentais depuis un sacré bail de la maigreur famélique des scénarios précédents, je dois bien admettre que sur ce coup-là, Hermann a fait un petit effort. Pas énorme non plus mais on s'attache mieux à l'intrigue et côté dessin c'est une vraie réussite, avec ses couleurs presque « fluo » aux crépuscules ou en plein cagnard, et les scènes de nuit sont plus lisibles, ce qui n'a pas toujours été le cas.
On peut espérer que malgré sa carrière bien remplie et ses nombreux succès, Hermann continue à nous distraire avec de belles choses comme cet album.
M.G.

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