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Critique de Diabolau


Troisième tome, et voilà qu'on dirait que ça décolle enfin ! Pourvu que ça dure...
On retrouve ici Germain, le malheureux compagnon maçon qui avait perdu sa chérie ainsi que l'usage de sa main dans le tome 1, tout en échappant à la pendaison. C'est d'ailleurs lui le vrai héros, indubitablement, cependant qu'Aymar de Bois-Maury escorte tranquillement un marchand et sa femme vers St Jacques de Compostelle, moyennant pécunes, sans jamais que leurs chemins ne se croisent.
Décidément, il faudra m'expliquer pourquoi cette série s'appelle les Tours de Bois Maury !
Pouce en bas également pour les couleurs, auxquelles décidément je n'accroche pas. On a vraiment trop souvent l'impression que c'est l’œuvre d'un gamin avec des crayons de couleur.
Par contre, l'histoire, si elle ne gagne pas tellement en épaisseur, gagne indubitablement en rythme et en fluidité, avec enfin des cases qui s'enchaînent correctement et qui ne retardent pas la compréhension.
Le point d'orgue de l'album est sans aucun doute l'impitoyable chasse à l'homme qui se met à l’œuvre entre les larrons de la Pie et Marcus et les mercenaires de Favard. Le peu de valeur qu'avait la vie à l'époque ne transparaît que trop clairement, avec des malandrins prêts à tout risquer pour l'espoir de ramasser le pactole qui leur permettra de mieux profiter du peu de temps qui leur est imparti.
Belle évocation au passage du "droit d'asile" dans les églises qui, bien que Victor Hugo l'ait utilisé dans Notre-Dame de Paris – qui a lieu des siècles plus tard –, vivait là quasiment ses dernières années (Thomas Beckett fut assassiné en 1170 dans la cathédrale de Canterbury, et en 1209 les croisés massacreront des milliers de Biterrois réfugiés dans leurs églises).
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