LXXVIII. Aux festins qui se font chez les riches, on porte , après le repas, autour de la salle, un cercueil avec une figure en bois si bien travaillée et si bien peinte, qu'elle représente parfaitement un mort : elle n'a qu'une coudée ou deux au plus. On la montre à tous les convives tour à tour, en leur disant : "Jette les yeux sur cet homme, tu lui ressembleras après ta mort ; bois donc maintenant, et divertis-toi."
(Livre second)
Nous ne pourrions pas, répondirent les Amazones, demeurer avec les femmes de votre pays. Leurs coutumes ne ressemblent en rien aux nôtres : nous tirons de l'arc, nous lançons le javelot, nous montons à cheval, et nous n'avons point appris les ouvrages propres à notre sexe. Vos femmes ne font rien de ce que nous venons de dire et ne s'occupent qu'à des ouvrages de femmes. Elles ne quittent point leurs chariots, ne vont point à la chasse, ni même nulle part ailleurs. Nous ne pourrions par conséquent jamais nous accorder ensemble.
Lorsqu'il survient un incendie, il arrive à ces animaux quelque chose qui tient du prodige. Les Égyptiens, rangés par intervalles, négligent de l'éteindre, pour veiller à la sûreté de ces animaux ; mais les chats, se glissant entre les hommes, ou sautant par-dessus, se jettent dans les flammes. Lorsque cela arrive, les Égyptiens en témoignent une grande douleur. Si, dans quelque maison, il meurt un chat de mort naturelle, quiconque l'habite se rase les sourcils […]. On porte dans des maisons sacrées les chats qui viennent à mourir ; et, après qu'on les a embaumés, on les enterre à Bubastis.
Je savais en commençant que la vérité ne te serait pas agréable.
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La troisième merveille de l'Égypte est son passé.
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Que chacun regarde ce qui lui appartient.
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