Parfois les mots que l'on lit et qui nous effleurent sont autant de baisers épineux qui nous laissent les chairs ensanglantées. D'autres fois, ils ont l'essence d'une suavité infinie qui nous plonge dans des délices abyssaux. Sommes-nous tous poètes ? Sommes-nous des âmes errantes à la recherche d'un peu de lumière, ou d'un éventuel salut ?
Je crois en notre dualité. Nous sommes (…) dotés de deux composantes diamétralement opposées et pourtant complémentaires que l’on nomme le bien et le mal. (…) Le libre-arbitre, c’est de savoir qui tu nourris ; le loup ou l’agneau…
(Page 103)
La culpabilité est liée à l’impuissance de remédier.
Famille sans « M » se lit faille.
Il m’a dit que le véritable secret d’une vie heureuse était de savoir lâcher prise.
On ne sait jamais à l'avance où peuvent mener les chemins de traverse.
Seule, c’est tout de même plus simple. Je n’ai pas eu besoin de laisser de lettres. Je n’ai rien eu à expliquer, rien à justifier. Je ne ferai de peine à personne. Je me fiche éperdument de savoir s’il y « un après ». Quoi qu’il en soit, ça ne peut pas être pire.
La vie est une sorte de jeu. Quand on perd une partie, on la recommence exactement là où on l’a perdu. Jouer, perdre, recommencer encore et encore. C’est vertigineux…
Je me suis empressée de monter le volume de la radio après avoir reconnu les premiers accords de "Sommes-nous" d'Alain Bashung.Paradoxe. Aujourd'hui, j'aime cette chanson.
Au fond, c'est aussi ça être libre : choisir quand et comment on s'en va.
(P. 33)