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Citations sur Toujours prêtes ! Tome 1 (14)

Entre nous, toute cette histoire d'appartenance religieuse ou ethnique, ne serait-elle pas un vague prétexte à vos petits penchants ?
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Marie Depage et Edith Cavell étaient faites pour se rencontrer. Toutes deux s’étaient dévouées à une mission aussi simple que grande : aider les autres. Car comme le disait Marie Depage : Les blessés n’ont pas de nationalité. Et comme expliqué dans ces pages, elle avait aussi compris qu’une victime de plus, c’était une famille endeuillée, en colère et appauvrie de plus, soit le terreau parfait pour de futurs conflits.
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Saviez-vous que porter un pantalon était officiellement interdit aux dames jusqu’en 2013 ? Revenons en arrière : le 7 novembre 1800, le préfet de police Dubois fait paraître l’ordonnance concernant le travestissement des femmes. Puisque si les femmes commencent à faire des trucs de mecs, comme arpenter les rues en pantalon, où va le monde ? il y a est dit que : Toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la préfecture de police pour en obtenir l’autorisation et celle-ci ne peut être donné qu’au vu d’un certificat d’un officier de santé. Techniquement, il fallait donc se présenter au commissariat afin d’avoir le droit de porter son jean. Pratique ! Dans la presse, on trouve mention de deux circulaires datées de 1892 et 1909, qui auraient autorisé les femmes à porter le pantalon si elles se promenaient à cheval et à vélo : hélas, ce sont des légendes urbaines ! Les historiens n’en ont jamais trouvé la trace. D’où une Marie Marvingt qui contourne le problème avec sa jupe-culotte, rendant la pratique cyclisme – et de l’alpinisme, son autre passion – plus aisée ainsi vêtue. L’interdiction du pantalon sera peu à peu oubliée, de même que l’existence de l’ordonnance de 1800, de toute manière rendue caduque aussi bien par les changements constitutionnels que par les nouvelles coutumes. Jusqu’à ce qu’on la redécouvre, au début du XXe siècle, en réalisant que, oups, on n’avait jamais déclaré officiellement que le pantalon était autorisé pour les femmes. Si on pouvait en profiter pour redécouvrir Marie Marvingt, qualifiée à sa mort par le quotidien Chicago Tribune de Femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d’Arc, ce serait pas mal. Mais apparemment, on se penche plus sur l’histoire du pantalon que sur celle de la femme qui a mis une déculottée à tout ce qui se dressait sur son chemin.
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Marie Marvingt est renvoyée de l’infanterie. Ayant étudié la médecine (ben oui), Marie est réaffectée comme infirmière. Elle en profite pour inventer l’évacuation à skis. Oh, elle a aussi conçu prototype d’ambulance aérienne. Et puis tiens, après la guerre, elle invente les skis pour avion, pour se poser sur la neige ou le sable. Une invention qui sera reprise partout dans le monde. Et quitte à bien évacuer des blessés, elle invente aussi un type de suture plus efficace. Et elle reprend du service durant la seconde guerre mondiale.
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Depuis toute petite, Marie Marvingt a une passion, le sport. Pas un. Non, tous les sports. Forcément elle finit dans un cirque. Bon, en fait, Marie est le cirque a elle toute seule. Marie décroche même son permis de conduire, le brevet de pilotage de ballon, et est même la première femme à piloter un avion seule. Traverser la Manche en ballon ? Elle le fait. Elle s’écrase à l’arrivée. Elle a aimé ça.
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Certes Octavie Delacour n’a que 56 ans, ce qui est un peu juste pour la traiter de mamie. Mais à une époque où l’espérance de vie dépasse péniblement les 50 ans, cette veuve de bûcheron est déjà considérée comme une ancêtre, porteuse de la mémoire du pays. Et c’est d’ailleurs bien pour cela que contrairement à d’autres, elle sait reconnaître un Allemand à coup sûr.
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Yoshiko Kawashima n’était pas une enfant de chœur. Elle a travaillé pour le Japon, puissance de l‘Axe, a combattu les Républicains chinois, a fait chanter des civils pour s’enrichir… Mais alors, pourquoi en parler ? Eh bien justement. Parce que personne ne s’est jamais gêné pour faire un film sur Al Capone ou un livre sur Gengis Khan. Les terreurs masculines sont connues ; les féminines beaucoup moins. Et encore, peut-on parler de féminin avec cette princesse-espionne-gangster-soldat qui rejetait son genre d’origine sans pour autant se considérer comme un homme ? Yoshiko est comme la guerre son nom est féminin mais elle n’a pas d’autre genre que celui-là.
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On a besoin de moi par ici ou quelqu'un veut faire des chichis parce que je porte un pantalon ?
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Il ne faisait pas bon être une sorcière. Prenons l’exemple de Sofiya Ozerkova, l’ingénieure en chef des sorcières de la nuit. Un jour, l’aérodrome sur lequel elle se trouve doit être évacué en urgence : les Allemands arrivent, et ils ne comptent pas faire de cadeaux aux chevaucheuses de balais qui leur envoient des bombes sur la truffe chaque nuit. Sofiya se précipite pour réparer les avions qui en ont besoin, et tous peuvent décoller. Sauf un : le sien, qu’elle ne peut remettre en état à temps. Les Allemands étant trop proches, Sofita brûle son appareil pour éviter qu’il ne tombe aux mains de l’ennemi et s’enfuit avec sa copilote. Durant des semaines, les deux femmes vont errer en plein territoire occupé et échapper à l’ennemi. La copilote de Sofiya tombe malade ? Ça ne l’arrête pas. Sofiya croise des Allemands un peu curieux ? Elle les abat. Et enfin, alors que tout le monde les croit mortes, elles rejoignent leur unité. Vous pensez que Sofiya est alors considéré comme l’incarnation du dévouement, elle qui s’est sacrifiée en restant en arrière pour réparer les avions des autres, n’a pas abandonné sa camarade et s’est frayé un chemin à coups de pistolet jusqu’à ses lignes ? Oh que non : on lui dit que tout ça, ça n’est rien à côté de son vrai crime… avoir détruit sa carte du Parti communiste pour éviter les ennuis en cas de capture. Oui, vraiment. Pour avoir brûlé un bout de carton dont sa vie dépendait, on l’envoie au tribunal. Elle est tondue et condamnée à être fusillée. Ne manquait que le bûcher, et vous aviez un très beau procès en sorcellerie. Sauvée in extremis par la clémence d’un gradé, Sofiya retournera au combat avec les Sorcières.
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Lorsque les résistants français voient tomber du ciel une femme en parachute, ils sont déjà suspicieux. Quand, en plus, il s’avère qu’elle est étrangère, disons-le tout net : la confiance ne règne pas. Heureusement, Nancy Wake a un truc pour gagner leur confiance : botter des culs. Capable de faire exploser n’importe quoi, n’importe où, Nancy fait du sexisme une arme.
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