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Critique de BazaR


BazaR
11 novembre 2019
Jonathan Hickman termine ici son incroyable saga destinée à révolutionner entièrement le multivers Marvel, en le ramenant à un seul univers (une opération que DC Comics a réalisée en 1985 dans Crisis on Infinite Earths et sur lequel ils sont revenus depuis).

Les univers se sont tous entredétruits. Il n'en reste plus que deux : l'univers de Marvel qu'on connait bien (616) et celui des « ultimates » (1610) qui eut son heure de gloire chez Marvel pendant un temps. La confrontation finale doit achever la destruction totale de la création, dont les géniteurs – les Beyonders – se sont lassés. Mais leur plan final est quelque peu perturbé par Docteur Fatalis (ou Doom), Docteur Strange et l'Homme-Molécule qui parviennent à sauver une planète-patchwork constituée de bouts d'univers, et dont Fatalis est le Dieu : Battleworld.
C'est la nouvelle création « post Ragnarok » selon Fatalis. Il rappelle un peu l'univers reconstruits par la Sorcière Rouge dans Avengers – la séparation, en plus grand.

Fin de l'univers Marvel tel qu'on le connaissait avant 2015, ce comics est aussi un hommage à son illustre prédécesseur Guerre Secrètes dont il reprend de nombreuses idées (Fatalis dieu, l'homme-molécule en centrale d'énergie créatrice, monde patchwork) et même des designs de bâtiments. Il est aussi un hommage aux Quatre Fantastiques et leur némésis qui ont un rôle central, surtout Red Richards. Car évidemment, cette création est temporaire, Fatalis ne peut pas gagner à la fin et Red Richards proposera un univers meilleur, quoique unique.

Les scènes de batailles qui s'enchainent crescendo sont titanesques et la conclusion magnifique. L'humour n'est pas exclu (voir ma citation avec les Spider-men qui sont décidément devenus les amuseurs publics de Marvel). Les couvertures des divers numéros, dessinées par Alex Ross, sont de véritables peintures.

Bref un sans faute pour l'ensemble de la série. Que peut-il succéder à cela ?
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