>
Critique de FrancoMickey
En bon cartésien que je suis je fus amené, en ce dimanche 25 octobre 2020, à réfléchir à cette fameuse notion de « signes ». A peine la série The Haunting of Bly Manor achevée – au passage limitez-vous à la première saison si la deuxième n'a pas été entamée, petit conseil d'ami Babélien – voilà que je m'enfilai Gideon falls à quelques jours d'Halloween. Bon okay, je suis déjà clairement sur une lancée horrifique aux allures gothiques et fantastiques. Mais voilà qu'en ce repos dominical je m'arrête à un moment donné pile poil devant la saga Locke & Key qui flâne depuis un bail sur les étagères de la bibliothèque. Coïncidence ? Je ne crois pas, allez-vous me dire. Et vous avez raison. Même pas le temps de dire ouf que le premier tome était déjà entamé et, quelques heures plus tard, achevé.
En digne fils de son père, je nomme le King en personne - en même temps il y a un sacré petit air de ressemblance me signalerez-vous mais bon, je suis tout enjoué de le préciser que voulez-vous – Joe Hill signe une histoire absolument fantastique, entre lugubre maturité aux tons horrifiques et suaves souvenirs d'une enfance insouciante portée par un imaginaire éléphantesque. le scénariste arrive à susciter chez le lecteur toute une panoplie d'émotions d'une puissance rarement égalée dont certaines attiseront en vous, selon votre vécu et vos sensibilités, certaines flammes éteintes du passé. Outre ce remarquable aspect émotionnel insufflé par l'écrivain, ce dernier ouvre les portes d'un univers d'une ébouriffante richesse où vous prendrez un gargantuesque plaisir à plonger dedans tête la première.
Gabriel Rodriguez, en parfait bras droit, accouche de planches incroyablement vivantes et expressives, notamment grâce à un coup de crayon agile, net et aiguisé. Les somptueux coloriages chatoyants de Jay Fotos n'y sont bien entendu pas étrangers et méritent donc d'être soulignés. Petit avertissement tout de même à destination des plus sensibles, certains passages sont un tantinet sanguinolents (vous pourrez toujours vous cacher les yeux, quoique la lecture risque d'en devenir un peu ardue m'enfin). Nul besoin de palabrer, laissez-vous embarquer dans ce fabuleux voyage fantasmagorique aux teintes noires et osez enfoncer les ténébreuses portes du manoir de la famille Locke. Ambiance garantie.
En digne fils de son père, je nomme le King en personne - en même temps il y a un sacré petit air de ressemblance me signalerez-vous mais bon, je suis tout enjoué de le préciser que voulez-vous – Joe Hill signe une histoire absolument fantastique, entre lugubre maturité aux tons horrifiques et suaves souvenirs d'une enfance insouciante portée par un imaginaire éléphantesque. le scénariste arrive à susciter chez le lecteur toute une panoplie d'émotions d'une puissance rarement égalée dont certaines attiseront en vous, selon votre vécu et vos sensibilités, certaines flammes éteintes du passé. Outre ce remarquable aspect émotionnel insufflé par l'écrivain, ce dernier ouvre les portes d'un univers d'une ébouriffante richesse où vous prendrez un gargantuesque plaisir à plonger dedans tête la première.
Gabriel Rodriguez, en parfait bras droit, accouche de planches incroyablement vivantes et expressives, notamment grâce à un coup de crayon agile, net et aiguisé. Les somptueux coloriages chatoyants de Jay Fotos n'y sont bien entendu pas étrangers et méritent donc d'être soulignés. Petit avertissement tout de même à destination des plus sensibles, certains passages sont un tantinet sanguinolents (vous pourrez toujours vous cacher les yeux, quoique la lecture risque d'en devenir un peu ardue m'enfin). Nul besoin de palabrer, laissez-vous embarquer dans ce fabuleux voyage fantasmagorique aux teintes noires et osez enfoncer les ténébreuses portes du manoir de la famille Locke. Ambiance garantie.
