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Critique de NovaBaby


On va rencontrer la famille Locke, immédiatement après le meurtre du père. On va suivre plus particulièrement les trois enfants : Tyler, Kinsey et le petit dernier, Bode. Ils vont emménager dans le vieux manoir familial, et d'étranges clés, ouvrant d'étranges portes aux pouvoirs encore plus étranges vont commencer à apparaître autour d'eux. Faut dire que de base, la maison familiale ne fait pas super accueillante !
Coucou, la famille Adams, ça vous parle ?
Alors évidemment, les clés sont des métaphores, et à travers les créatures et autres évènements pas nets, on va surtout parler du traumatisme et de la façon dont on arrive à se reconstruire ou pas.
Je ne veux absolument pas spoiler, alors je vais être très concise.
Les personnages sont attachants, humains, parfois faibles, et trouvent parfois en eux des ressources inattendues.
(Inattendu, tout comme le sont les clés. Vous voyez la métaphore qui continue ? )
On s'attache à eux : à cette mère qui ne se remet pas, qui sombre mais qui s'en cache, qui se le cache à elle-même mais qui s'inquiète pour ses enfants malgré tout.
Bizarrement, elle ne se dit pas qu'ils ont fait une super fiesta avec leurs copains pendant son absence...
Cet oncle qui veut aider la famille de son frère, mais qui ne peut oublier pour autant sa propre vie, jusqu'à ce que le drame le rattrape également. Ce fils aîné, rongé par la culpabilité de l'adolescent qui n'a pas été assez fort pour sauver son père, ou lui dire qu'il l'aimait. Cette fille un peu excentrique, qui a maintenant peur de se faire remarquer, de faire confiance, d'aimer, de vivre à nouveau. Et ce petit dernier, qui fuit la réalité, tout simplement.
L'intrigue est bien ficelée, et va amener les enfants sur les traces de leur père. Une autre façon de faire leur deuil, vivant des aventures plus effrayantes et dangereuses les unes que les autres dans ces lieux où leur père a grandi.
Je n'en dis pas plus car il faut la découvrir.
Quant aux fanas d'horreur, vous pouvez y aller. le premier tome insuffle doucement mais sûrement quelques petits frissons et son final plein de suspense m'a fait grimacer d'anticipation de peur.
Évidemment, il y a écrit "fantastique" dans la description, et au fur et à mesure des tomes, et de l'avancée du fantastique, j'ai réussi à être un peu plus sereine dans ma lecture puisque j'ai réussi à me distancer du vécu des personnages quand l'intrigue devenait un peu mois réaliste et avec l'arrivée des premières réponses et des premiers soupçons.
Par contre, le dessin (en-dehors du fait qu'il est magnifique) ne vous épargnera rien. Que ce soit les manifestations surnaturelles, ou les passages sanguinolents (j'en mets un soft, là), vous verrez ce qu'il y a à voir sans que les auteurs cherchent à vous protéger.
A réserver à un public averti, donc.
Bon, et si vous étiez encore un peu sceptique, dites-vous que le papa de Joe Hill n'est autre que Stephen King. Pas mal dans le genre suspense-horrifique, paraît-il.

Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
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