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Critique de HORUSFONCK


Ma première lecture de Tony Hillerman....
Pas chez les Navajos (ce sera pour plus tard) mais chez les journalistes et politiques du Capitole à Washington.
L'auteur écrit en journaliste aguerri, professionnel de l'information jusqu'au-bout de ses touches de machine à écrire (le livre date de 1971...)
John Cotton, c'est sa nature profonde et sa raison d'être, va fouiller, enquêter, mener ses investigations. Ce faisant, il remue la boue et affole certains habitants (et pas toujours ceux auxquels on penserait en premier) du marigot politique de la capitale États-unienne.
L' attitude de John Cotton est courageuse et pragmatique: La vérité doit être dite et accessible au citoyen/contribuable qui se fait voler par des gens de pouvoir avides autant que cyniques... Tant pis pour celui qui se sera fourvoyé: Il aurait dû y penser AVANT... Et tant pis si le coup de pieds dans la fourmilière produit des dommages collatéraux... le journaliste doit faire éclater le panaris coûte que coûte! Ce faisant, Cotton risque sa vie en sachant que même un flic intègre ne saura le protéger totalement.
Cotton doit donc bosser aussi rapidement qu'efficacement, pour que sa bombe éclate en suppriment l' épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête!
Le roman est passionnant, en ceci que le récit de la quête de Cotton n' élude pas ses aspects les moins palpitant, tels que la recherche de bordereaux de livraisons ou les enjeux politiques parfois à la limite de la compréhension pour un non-initié...
Heureusement, Hillerman tient le lecteur en haleine avec deux morts et deux chasses à l'homme digne des meilleurs thrillers actuels (avec un bol d'air pur du côté de Santa-Fé).
Le final de cet excellent bouquin est époustouflant et non dénué de dérision. Il offre une réflexion profonde sur les significations diverses du mot "devoir".
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