Duncan le chien prodige : Tome 1

Au moment de faire ma chronique de Duncan, je suis un peu circonspect car rarement le fond et la forme ne m'auront autant divisé. le pitch est relativement simple, et accrocheur: dans une société très semblable à la notre, aux Etats Unis, un agent du FBI enquête sur un attentat terroriste sanglant, jusqu'ici rien de bien original me direz-vous, si ce n'est que l'attentat en question a été perpétré par des animaux, qui, dans Duncan, peuvent parler et sont "intégrés" à la société. Politique, sociétal, philosophique, sont les thèmes abordés dans le pavé de Hines, qui, à la manière d'un Dave McKean, raconte son histoire en mêlant plusieurs formes de procédés narratifs, du collage au palimpseste, en passant par l'image retouchée et, bien sur, le dessin. Si la critique est unanime quant à la qualité de ce premier tome, et que j'en apprécie beaucoup la démarche artistique, j'ai eu du mal à évoluer dans le bouquin, trouvant que l'histoire pâtissait quelque peu parfois de cette accumulation de techniques, ou, au contraire, qu'employer ce genre de narration aurait demandé un sujet moins terre à terre. Mais c'est clairement un livre qu'il faudra que je re-considère, dans d'autres conditions peut-être?
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