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Critique de chapochapi
Alexis, jeune femme à qui tout semble réussir, a décidé d'aller à Plaka, en Crète, sur les terres de sa famille, découvrir une histoire qu'elle connaît mal et dont sa mère ne semble pas vouloir parler. Elle y est accueillie par Fotini, vieille mais alerte, amie de sa mère bien que bien plus âgée qu'elle, chargée de lui raconter la tragédie de la famille D Alexis.
Plaka se trouve face à l'île de Spinalonga, qui servit longtemps de terre d'exil pour les lépreux de Crète, voire De Grèce. La petite communauté craint mais respecte les malheureux à qui elle fournit le nécessaire vital. Giorgis et Eleni font partie de cette communauté, lui pèche et transporte les malades et le médecin sur l'île, tandis qu'elle enseigne aux enfants du village. Un jour, à la veille de la deuxième guerre mondiale, c'est elle qui est touchée par la maladie et doit s'exiler sans attendre. D'un commun accord, il est décidé que leurs deux filles, Anna et Maria, ne verraient plus leur mère. le récit suit dès lors deux destinées : celle de la famille Petrakis, et celle de l'île des oubliés.
Les filles grandissent. Anna a soif de reconnaissance sociale, prend des airs de grande dame aisément soutenus par sa beauté. Maria, plus discrète, vit dans l'ombre pour soutenir son père et se sacrifier à son bien-être. Pendant ce temps, dès l'arrivée d'Eleni sur Spinalonga, les choses changent : elle reprend le poste d'enseignante et une troupe de puissants malades athéniens débarque sur l'île et entreprend de la moderniser, obtenant tout le confort nécessaire à la vie moderne. Un médecin, Kyritsis, vient régulièrement pour tester un traitement expérimental.
L'histoire peut sembler assez mélodramatique mais la tragédie grecque qui s'abat sur la famille Petrakis est traitée intelligemment comme une chronique familiale. Bien que les personnages soient un peu caricaturaux (l'ainée belle et plutôt mauvaise, la cadette douce et réservée ; les amours qui n'avancent pas), on reste sensible au deuil de Sofia, au pardon nécessaire. Et puis on se laisse prendre au plaisir de découvrir l'histoire méconnue d'une île et de la lèpre.
Plaka se trouve face à l'île de Spinalonga, qui servit longtemps de terre d'exil pour les lépreux de Crète, voire De Grèce. La petite communauté craint mais respecte les malheureux à qui elle fournit le nécessaire vital. Giorgis et Eleni font partie de cette communauté, lui pèche et transporte les malades et le médecin sur l'île, tandis qu'elle enseigne aux enfants du village. Un jour, à la veille de la deuxième guerre mondiale, c'est elle qui est touchée par la maladie et doit s'exiler sans attendre. D'un commun accord, il est décidé que leurs deux filles, Anna et Maria, ne verraient plus leur mère. le récit suit dès lors deux destinées : celle de la famille Petrakis, et celle de l'île des oubliés.
Les filles grandissent. Anna a soif de reconnaissance sociale, prend des airs de grande dame aisément soutenus par sa beauté. Maria, plus discrète, vit dans l'ombre pour soutenir son père et se sacrifier à son bien-être. Pendant ce temps, dès l'arrivée d'Eleni sur Spinalonga, les choses changent : elle reprend le poste d'enseignante et une troupe de puissants malades athéniens débarque sur l'île et entreprend de la moderniser, obtenant tout le confort nécessaire à la vie moderne. Un médecin, Kyritsis, vient régulièrement pour tester un traitement expérimental.
L'histoire peut sembler assez mélodramatique mais la tragédie grecque qui s'abat sur la famille Petrakis est traitée intelligemment comme une chronique familiale. Bien que les personnages soient un peu caricaturaux (l'ainée belle et plutôt mauvaise, la cadette douce et réservée ; les amours qui n'avancent pas), on reste sensible au deuil de Sofia, au pardon nécessaire. Et puis on se laisse prendre au plaisir de découvrir l'histoire méconnue d'une île et de la lèpre.
