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Critique de Ninaalu
Enfin un coup de coeur pour l'année 2018 (je commençais à m'inquiéter) ! Ce petit pavé de plus de 500 pages nous offre une saga familiale sur trois générations en plein coeur de la Crète, entre 1903 et 1957. Cette famille avec ses héroïnes fortes nous permet de découvrir une galerie de personnages très vaste, certains sont attachants, d'autres agaçants. Autour de cette famille gravite tout le village de pêcheurs de Plaka, avec son mode de vie particulier, son entraide, ses ragots et parfois sa fermeture d'esprit.
Et de l'autre côté de la mer, on met les pieds sur Spinalonga, une ile (réelle) où étaient envoyés les lépreux. On pense de prime abord à une sorte d'asile où des lépreux sans bras seraient maltraités, mais il n'en est rien. C'est une vraie communauté, un microcosme qui habite cette petite île. Tout n'est pas rose évidemment, cette ile est une prison où l'espérance de vie est assez courte. Mais c'est surtout un bel exemple de résilience. Les habitants ne se contentent pas d'exister, ils vivent réellement, avec leurs espoirs, leurs peurs, leur recherche de confort et leurs amours. Les histoires du village et de l'ile se mêlent lorsque des femmes de la famille sont touchés par la maladie.
J'ai adoré ce mélange de saga familiale, d'Histoire avec un grand H (la Guerre), d'exclusion, d'espoirs, de destins brisés. Il y a énormément d'éléments dans ce livre qui vous font réfléchir sur votre rapport aux autres ou à votre famille. Je connaissais mal cette maladie et j'ai appris beaucoup de choses. J'ai eu l'impression, grâce à l'écriture fluide de l'auteure de me balader dans les rues crétoises, de sentir sous mes dents les cubes de fêta et de discuter avec Maria et tout son entourage.
Ce style, cette histoire, ces nombreuses vies que l'on découvre font oublier les petits défauts du livre (un certain manichéisme par exemple) et nous donne envie de continuer notre exploration de la Crète en compagnie de ces personnages. Immergez-vous dans ce bras de mer, et choisissez votre communauté…
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
Et de l'autre côté de la mer, on met les pieds sur Spinalonga, une ile (réelle) où étaient envoyés les lépreux. On pense de prime abord à une sorte d'asile où des lépreux sans bras seraient maltraités, mais il n'en est rien. C'est une vraie communauté, un microcosme qui habite cette petite île. Tout n'est pas rose évidemment, cette ile est une prison où l'espérance de vie est assez courte. Mais c'est surtout un bel exemple de résilience. Les habitants ne se contentent pas d'exister, ils vivent réellement, avec leurs espoirs, leurs peurs, leur recherche de confort et leurs amours. Les histoires du village et de l'ile se mêlent lorsque des femmes de la famille sont touchés par la maladie.
J'ai adoré ce mélange de saga familiale, d'Histoire avec un grand H (la Guerre), d'exclusion, d'espoirs, de destins brisés. Il y a énormément d'éléments dans ce livre qui vous font réfléchir sur votre rapport aux autres ou à votre famille. Je connaissais mal cette maladie et j'ai appris beaucoup de choses. J'ai eu l'impression, grâce à l'écriture fluide de l'auteure de me balader dans les rues crétoises, de sentir sous mes dents les cubes de fêta et de discuter avec Maria et tout son entourage.
Ce style, cette histoire, ces nombreuses vies que l'on découvre font oublier les petits défauts du livre (un certain manichéisme par exemple) et nous donne envie de continuer notre exploration de la Crète en compagnie de ces personnages. Immergez-vous dans ce bras de mer, et choisissez votre communauté…
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