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Critique de HuguetteM



« Ce n'était pas une petite tournée de ravitaillement, mais un aller simple vers une nouvelle vie. Une vie dans une colonie de lépreux. Une vie à Spinalonga. »

Victoria Hislop est une grande amoureuse de la Grèce, et lui a dédié l'essentiel de son oeuvre littéraire. En découvrant l'existence de Spinalonga, un îlot situé en Crête sur lequel furent expulsés les lépreux pendant une bonne partie du XXe siècle, elle imagine un ouvrage au caractère historique autour de ces malades exclus et de leurs familles

Une histoire qui se passe sur l'île de Spinalonga, tout proche du village de Plaka en Crète. Alexis Fielding, une jeune femme de 25 ans profite d'un voyage en Crète pour se rendre là où sa mère, Sophia, est née et a grandi. Elle rencontre Fotini, une amie de sa grand-mère qui lui raconte l'histoire tragique de sa famille. Sophia a toujours caché à sa fille le décès de sa propre grand-mère sur l'île de Spinalonga, jadis colonie de lépreux ainsi que la raison de son exil loin de la Crète.

C'est en me plongeant dans la lecture de ce roman que je découvris l'étrange histoire de l'île de Spinalonga. Un récit qui a pour objectif essentiel de briser l'image repoussante du lépreux défiguré et estropié de ses membres, muni d'une clochette pour alerter la population et de la préserver de la contagion.

L'auteur nous retrace une tout autre réalité ; les gens, atteints de cette maladie infectieuse et exilés sur l'île, vont trouver la vitalité et l'ambition de fonder une communauté et, comme tout bon citoyen, de participer à la vie du village qui se modernise peu à peu….

Certains passages et dialogues manquent de naturel et de relief. Trop de descriptions répétitives sur un rituel d'accueil d'un nouveau pensionnaire, et d'autres peu édifiantes qui cassent la narration et ne parviennent pas à nous transporter aussi profondément dans l'atmosphère crétoise. Autre bémol, la troisième partie qui se traîne sur le romantisme et petits déboires conjugaux peu passionnants des deux tantes d'Alexis Fielding.

Malgré la gravité et le potentiel émotionnel du sujet, le style est un peu plat et se répand parfois dans le mélo…
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