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Critique de TheSneakysmile
J'ai mis longtemps à entamer la lecture de ce roman de Victoria Hislop acheté l'été dernier, et je dois dire que c'est une (bonne) surprise. Dans ce livre, Alexis, une jeune Anglaise se rend en Crète pour découvrir l'histoire de sa famille, histoire que sa mère a toujours tenu à garder secrète. le roman retrace donc le parcours des femmes de cette famille crétoise frappée par le destin à maintes reprises. Nous suivons d'abord Eleni, institutrice ayant contracté la lèpre et forcée de quitter son mari et ses filles pour attendre la mort dans une colonie de lépreux, sur l'île de Spinalonga ; puis ses filles aux parcours aussi différents que tragiques : Anna, la tempétueuse, que son tempérament excessif mènera à sa perte, et la douce et raisonnable Maria, sur laquelle le destin semble s'acharner jusqu'à ce qu'il soit à court de munitions. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir la vie de ses femmes. J'ai été particulièrement émue par le personnage de Maria qui est pour moi la véritable héroïne de ce roman. J'ai aussi beaucoup aimé tout ce qui concernait la vie de la colonie de lépreux de Spinalonga. L'auteure vit entre l'Angleterre et la Grèce et je trouve que ça se ressent dans les cartes postales qu'elle dresse des paysages crétois. J'ai été tellement convaincue par ses descriptions, que lorsque Maria suivait Nikolaos du regard dans la grand-rue de Spinalonga, j'avais l'impression de le voir aussi.
Ce que j'ai le moins apprécié dans l'histoire, c'est la partie contemporaine concernant Alexis et surtout, sa mère Sophia. C'est pour moi le seul point négatif du roman. Je n'ai pas apprécié le personnage de Sophia qui nous fait son mea culpa après plus de 25 ans, une fois que tout le monde est mort, je trouve ça un peu facile. D'autant plus que je n'ai pas compris la raison de tant de secret autour de son passé. Pour moi, l'argument de la honte ne tient pas puisqu'elle a grandi dans une ville où personne ne la connaissait et n'a appris la vérité qu'au moment de la quitter, donc je ne vois pas en quoi elle a été confrontée à une quelconque humiliation par rapport à ses origines. Et quand bien même, elle n'était qu'un bébé lorsque les faits se sont produits, donc on peut penser que de l'eau avait coulé sous les ponts depuis, hein. Bref, si je peux comprendre la colère de la jeune femme de 18 ans qui a pu se sentir trahie, je comprends moins le fait d'avoir renié ses origines et ses gens qui ont tout fait pour elle. Elle reconnaît s'être montrée ingrate et je suis d'accord avec elle, contrairement à Alexis que j'ai trouvée bien indulgente à son égard.
Ce que j'ai le moins apprécié dans l'histoire, c'est la partie contemporaine concernant Alexis et surtout, sa mère Sophia. C'est pour moi le seul point négatif du roman. Je n'ai pas apprécié le personnage de Sophia qui nous fait son mea culpa après plus de 25 ans, une fois que tout le monde est mort, je trouve ça un peu facile. D'autant plus que je n'ai pas compris la raison de tant de secret autour de son passé. Pour moi, l'argument de la honte ne tient pas puisqu'elle a grandi dans une ville où personne ne la connaissait et n'a appris la vérité qu'au moment de la quitter, donc je ne vois pas en quoi elle a été confrontée à une quelconque humiliation par rapport à ses origines. Et quand bien même, elle n'était qu'un bébé lorsque les faits se sont produits, donc on peut penser que de l'eau avait coulé sous les ponts depuis, hein. Bref, si je peux comprendre la colère de la jeune femme de 18 ans qui a pu se sentir trahie, je comprends moins le fait d'avoir renié ses origines et ses gens qui ont tout fait pour elle. Elle reconnaît s'être montrée ingrate et je suis d'accord avec elle, contrairement à Alexis que j'ai trouvée bien indulgente à son égard.
