AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bina


bina
11 novembre 2014
Alexis, jeune anglaise de 25 ans, part en vacances avec son compagnon, en Crête, sur les traces de sa famille. Elle retrouve une amie de sa mère, qui va lui dévoiler des pans entiers de l'histoire familiale qu'Alexis ignorait.
Pourquoi sa mère ne lui a-t-elle jamais dévoilé ce passé? de quoi a-t-elle honte?
Le récit lancé, nous oublions complètement les personnages de départ, pour nous plonger complètement dans la vie de la commune de Plaka et de l'île de Spinalonga. On associe souvent en Europe la lèpre à une maladie moyenâgeuse, cependant, en Crête, dans les années 30 et 40, elle est encore bien présente. A tel point que l'île crétoise de Spinalonga sert de lieu d'exil et d'enfermement pour les malades, tous contagieux.
La petite et la grande histoire se rejoignent entre la fin des années 30 et la fin des années 50. L'occupation allemande, les avancées médicales contre la lèpre, les traditions fortement ancrées dans le quotidien... Pendant près de 20 ans, ce coin de Crète et sa culture sont le personnage principal de ce livre. La vie crétoise est vraiment au coeur du roman, particulièrement à travers le personnage de Maria, qui passe sa vie à s'occuper des autres.

Il est cependant dommage qu'après la disparition de la communauté de Spinalonga et le dernier drame familiale, tout soit résumé si vite. Comme si la communauté lépreuse ayant disparue, il n'y avait plus de raison de s'attarder sur les personnages qui gravitaient autour. Ils étaient juste un prétexte pour aborder l'histoire de cette île si particulière.

J'ai cependant beaucoup aimé ce roman, dont j'ignorais l'existence avant les propositions du club de lecture de novembre 2014, à part quelques longueurs où les sentiments s'étalent avec un peu trop d'apitoiement. Peut-être cette retenue est-elle aussi due à la voix et au ton de la lectrice de ce livre audio, qui contribue à cette atmosphère si mélancolique de ce livre.
Commenter  J’apprécie          170



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}