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Critique de Apikrus


Alexis, une jeune anglaise, se rend en Crète avec son petit ami.
Sophia, la mère d’Alexis, est native de cette île grecque. Elle y a vécu les dix-huit premières années de sa vie mais n'y est jamais revenue. Avant le départ de sa fille, Sophia lui recommande de se rendre chez une vieille amie, à Plaka. Cette visite sera l’occasion de révélations sur le passé familial, à propos duquel Sophia a toujours été étrangement muette.

Cette saga familiale est intéressante même si les situations sont parfois outrées. Quelques personnages manquent de nuances, à l’image de ceux de Ken Follett – auteur de romans à suspense que j’apprécie par ailleurs. Ainsi, alors qu’Anna se caractérise surtout par son égoïsme et sa jalousie, sa sœur cadette Maria est dotée de toutes les qualités contraires...

A travers ce roman, le lecteur découvre la Crète, du début de la seconde guerre mondiale à la fin du XXe siècle, et plus particulièrement l’îlot de Spinalonga dont le fort vénitien servit de léproserie de 1903 à 1957. Les souffrances endurées par les lépreux et leurs familles sont évoquée de manière émouvante : peur de la contamination par ignorance des modes de transmission, rejet des proches, affres de la séparation pour les familles, et deuils d’autant plus difficiles que les corps ne sont pas rapatriés.
L’atmosphère de la Crète est particulièrement bien restituée, à travers la vie des autochtones (notamment leur gastronomie) et les paysages de l'île. On traverse aussi les années de guerre, avec l’occupation allemande et la résistance des jeunes hommes Crétois, soutenus par le reste de la population.

Une lecture très agréable. C'est dommage que l'auteur donne autant dans le mélodrame sur la fin...
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