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Critique de Caribou
Déjà, si je n'ai mis que 4/5, c'est parce que je suis quasiment sûre que la suite peut être bien meilleure encore.
Dans ce premier tome, on découvre Fitz, bâtard du prince Chevalerie, envoyé à Castelcerf par son grand-père qui veut s'en débarasser de lui alors qu'il n'a que six ans.
C'est un livre qui se construit de manière très intelligente, entre présent et passé, entre le Fitz vieillard qui écrit ses mémoires et le jeune Fitz. Chose étonnante tout d'abord mais en rien gênante, c'est un livre qui s'étale sur de nombreuses années. On rencontre donc Fitz lorsqu'il a six ans avant de le quitter à l'aube de ses quinze ans (du moins est-il dans ces eaux-là...)
Niveau univers, rien à redire. Robin Hobb a pensé à tout. Politique, géographie, us et coutumes, habillements, ... Tout y passe et est creusé d'une manière qui nous fait ressentir une forte impression de réalisme.
De même, l'écriture est on ne peut plus agréable, le vocabulaire recherché, ...
J'ai eu un peu de mal à me mettre dans l'histoire et il m'aura fallu attendre une centaine de pages pour me sentir happée. le royaume dans lequel vit Fitz se voit assiégé par des bandes de pirates qui "forgisent" les villageois qu'ils prennent en otage. Cela crée comme un fond à l'histoire de notre jeune héros, fond surlequel il va évoluer, d'abord simple garçon d'écurie possédant un don rejeté, le Vif, puis apprenti assassin.
Les personnages sont vraiment attachants. Fitz devient au fil des pages comme un ami, qu'on aimerait quelques fois réconforter ou avec qui avoir une conversation tant il est perspicace, le Fou nous intrigue avec la formulation de ses phrases et je l'ai quant à moi trouvé très humain, seul. Les péripéties se suivent si bien que l'on ne s'ennuie pas et aucune n'est là pour faire "bouche trou". Elles semblent former une toile d'araignée, un évènement étant lié à un autre et en entraînant un troisième.
Certaines figures du livre sont on ne peut plus viles, appuyant encore le réalisme de l'ouvrage.
Et des phrases nous font réfléchir, rien n'est donné. Fitz cherche et tâtonne. Ce livre promet donc une suite encore plus intéressante et j'ai hâte de retrouver les personnages, qui ont réussi à me tirer des sourires et des larmes aux yeux.
Dans ce premier tome, on découvre Fitz, bâtard du prince Chevalerie, envoyé à Castelcerf par son grand-père qui veut s'en débarasser de lui alors qu'il n'a que six ans.
C'est un livre qui se construit de manière très intelligente, entre présent et passé, entre le Fitz vieillard qui écrit ses mémoires et le jeune Fitz. Chose étonnante tout d'abord mais en rien gênante, c'est un livre qui s'étale sur de nombreuses années. On rencontre donc Fitz lorsqu'il a six ans avant de le quitter à l'aube de ses quinze ans (du moins est-il dans ces eaux-là...)
Niveau univers, rien à redire. Robin Hobb a pensé à tout. Politique, géographie, us et coutumes, habillements, ... Tout y passe et est creusé d'une manière qui nous fait ressentir une forte impression de réalisme.
De même, l'écriture est on ne peut plus agréable, le vocabulaire recherché, ...
J'ai eu un peu de mal à me mettre dans l'histoire et il m'aura fallu attendre une centaine de pages pour me sentir happée. le royaume dans lequel vit Fitz se voit assiégé par des bandes de pirates qui "forgisent" les villageois qu'ils prennent en otage. Cela crée comme un fond à l'histoire de notre jeune héros, fond surlequel il va évoluer, d'abord simple garçon d'écurie possédant un don rejeté, le Vif, puis apprenti assassin.
Les personnages sont vraiment attachants. Fitz devient au fil des pages comme un ami, qu'on aimerait quelques fois réconforter ou avec qui avoir une conversation tant il est perspicace, le Fou nous intrigue avec la formulation de ses phrases et je l'ai quant à moi trouvé très humain, seul. Les péripéties se suivent si bien que l'on ne s'ennuie pas et aucune n'est là pour faire "bouche trou". Elles semblent former une toile d'araignée, un évènement étant lié à un autre et en entraînant un troisième.
Certaines figures du livre sont on ne peut plus viles, appuyant encore le réalisme de l'ouvrage.
Et des phrases nous font réfléchir, rien n'est donné. Fitz cherche et tâtonne. Ce livre promet donc une suite encore plus intéressante et j'ai hâte de retrouver les personnages, qui ont réussi à me tirer des sourires et des larmes aux yeux.
