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Critique de EssyMix


Je viens de mettre un pied dans une saga sans fin. Treize tomes composent l'Assassin Royal, et je ne sais combien d'autres tomes dans les cycles suivants, Les Aventuriers de la mer et le fou et l'Assassin. Je ne suis pas un habitué de la fantasy. J'ai goûté au Sorceleur étant fan du jeu-vidéo et de son univers, et encore j'ai eu du mal à lire les romans. Je me souviens avoir essayé de commencer le Trône de fer sans plus de succès. Je tente donc de remettre un pied dans cet univers avec le premier tome de cette saga de Robin Hobb : l'Apprenti Assassin.

Au coeur du royaume des Six-Duchés, nous suivons l'arrivée à Castelcerf d'un enfant de six ans, le fils illégitime du roi-servant Chevalerie. L'enfant sera nommé Fitz par Burrich, le maitre d'écuries à qui il est confié. L'histoire est racontée à la première personne par Fitz lui-même qui retrace sa vie et les événements qui se sont déroulés dans le royaume. Nous découvrons au fur et à mesure, avec lui, la famille royale dont il est à moitié issu et dont il ignore tout. Comme lui nous ne saurons pas à qui il faut faire confiance ou pas. Les rencontres sont toutes très différentes et souvent assez mystérieuses (le Fou, Umbre, …). L'arrivée de Fitz va bouleverser l'équilibre des potentiels héritiers du roi Subtil : Chevalerie, Vérité et Royal.

Il faut avouer que j'ai eu du mal à me plonger dans ce premier tome et je faillis bien abandonner au bout d'un tiers du bouquin. Je m'ennuyais, l'histoire démarrait lentement. Ensuite, j'ai compris qu'il fallait voir ça comme un investissement, le temps d'apprendre à connaitre l'univers, le vocabulaire, les lieux, les personnages, les différents conflits. Sauf que du coup il ne se passe pas grand-chose jusqu'à ce que le roi Subtil donne certaines missions à Fitz. Il faut s'accrocher car cela vaut le coup pour la suite.

Car la mayonnaise prend et on se retrouve embarqué au milieu de multiples problématiques : complots, luttes familiales, attaques de Pirates Rouges, phénomènes mystérieux… Je suis donc passé de l'ennui à l'enthousiasme. J'ai adoré les personnages, Fitz, Burrich, Umbre, et les liens qui se tissent entre eux. Fitz est très attachant, avec ses qualités et ses défauts. L'univers fantasy de l'Assassin Royal est accessible, on comprend assez vite le rôle de chaque membre de la famille et leurs liens généalogiques. Les conflits politiques sont présents mais n'envahissent pas toute l'histoire comme ça peut être le cas dans certains tomes du Sorceleur.

Si la fin de ce premier tome apporte des réponses aux problématiques qui lui sont propres, le mystère plane sur bien des aspects qu'il me tarde de découvrir, et notamment sur l'Art et sur le Vif qui sont pour le moment à peine exploités. On sent qu'un énorme potentiel se cache derrière cette première brique de la saga. Je pense avoir fait le plus dur, m'habituer au style d'écriture et survivre aux premiers chapitres un poil ennuyant, donc autant continuer ! L'idée du roman initiatique à la première personne est géniale et ça ne donne qu'une seule envie : connaitre la suite des aventures de Fitz.
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