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Critique de Madamedub


Dans la petite ville autrichienne de Furth, une nuit d'hiver, Sebastien Wilfert, un vieil homme de 86 ans, a le visage broyé, littéralement effacé. Katharina, sa petite-fille qui a découvert le cadavre, se mure alors dans le silence.

Qu'a-t-elle vu ? Pareil meurtre, Ludwig Kovacs, commissaire plutôt nonchalant, n'aime pas ça, d'autant qu'en cette fin d'année les faits divers tordus s'accumulent. Furth « la paisible » cache-t-elle l'horreur au quotidien ? Raffael Horn, un pédo-psychiatre qui doit sortir l'enfant de son enfermement, a au moins une conviction : la vie finit toujours mal….

La Douceur de la Vie se vend comme un polar et ça n'est pas tout à fait juste. C'est un roman polymorphe qui explorer un panel assez large du genre policier et emprunte également à la fresque sociale. C'est un roman acide, dont il faut saluer la justesse du titre.

Le récit alterne le voix du commissaire et du psychiatre. le premier, un bougon plus nonchalant que désabusé, le second, un esthète amoureux mais non moins fataliste.

D'autres personnages prendront également la parole dans ce roman, le rendant parfois peu lisible. La Douceur de la Vie, c'est plus un genre et un style qu'une histoire à proprement parler. C'est un roman feutré, étonnamment réel parce qu'il a de cru. Paulus Hochgatterer est un peintre au couteau. le style semble naïf, il n'en n'est que mieux maitrisé.

La Douceur de la Vie est l'archétype de ces romans que l'on aime et dont on ne pourra pas se défaire ou dans lequel on aura du mal à se plonger. Et c'est précisément ce qui en fait un roman aux qualités indéniables dont on recommande la lecture.
Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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