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Critique de Belykhalil


Une jolie couverture, un titre énigmatique et une quatrième de couverture alléchante pour une amoureuse de la littérature, il n'en fallait vraiment pas plus pour que j'aie envie de lire ce roman.

De plus, je ne connaissais pas du tout l'auteur, tout cela s'annonçait donc comme une aventure en territoire inconnu, car au vu du résumé, difficile de se faire une idée du genre du roman que je m'apprêtais à lire. La seule information fournie sur le site des éditions Fayard est que ce titre fait partie de la rentrée littéraire 2016. Une donnée un peu crispante pour moi étant donné que la plupart du temps cette rentrée m'enthousiasme moyennement. Il faut croire que je n'appartiens pas au public cible et pourtant, j'en lis des styles différents…

Quoi qu'il en soit, j'ai reçu mon ebook sous format .pdf et dès que j'en ai eu l'occasion de je l'ai ouvert. Premier constat : les .pdf passent vraiment très mal sur ma kindle première génération. Les titres sont en plein milieu du texte, il n'y aucune mise en page, et il manque des espaces. Phénomène un peu plus étrange, l'absence aléatoire de majuscules en début de phrase ainsi qu'aux noms propres. Sur ce dernier point, je pense pouvoir affirmer que ni la liseuse, ni le format n'y sont pour quelque chose. Il semble donc plutôt que ce soit lié au fait que le .pdf que j'ai reçu en soit encore au stade de manuscrit, soit en correction. de quoi vous laisser espérer un texte plus propre d'ici à fin août.

Du moins, c'est souhaitable, car le style de l'auteur est assez lourd et confus. Si cela correspond très bien à l'état d'esprit du personnage principal, cela n'en reste pas moins épuisant à la lecture, surtout quand on sait que le roman fait 650 pages. Les phrases longues, les répétitions, les tournures de phrases alambiquées et le manque de cohérence du texte ont eu raison de moi à 47% de ma lecture si j'en crois mon appareil. D'autant que l'auteur n'utilise jamais le véritable nom des lieux ou des gens, mais des surnoms. Au début j'ai trouvé cela original et bien pensé, mais la lecture en elle-même m'a ensuite demandé tant de concentration que je ne le supportais plus. Les seuls moments où j'ai vraiment eu l'impression de respirer sont quand l'auteur cite des extraits d'autres romans. Malheureusement, par la suite, cela n'a fait qu'accentuer l'écart entre son style et celui des grands littéraires, et à rendre le roman plus pesant et indigeste.

Pour vous donner un ordre d'idée du style, une phrase au hasard :

« Mais, finalement, je décide d'arpenter à nouveau – en sens contraire – l'avenue où s'alignent d'imposants musées pour rejoindre l'angle d'une rue où, jadis, cet ange vagabond de sal Paradise s'arrêta devant un kiosque pour y découvrir, dans le journal du jour fraîchement imprimé, l'article qui révéla au monde son deuxième roman et qui fit de lui ce grand écrivain qu'il était pourtant déjà depuis longtemps. »

Malgré tout, si j'ai poussé ma lecture si loin, c'est parce qu'il y a dans le récit un mystère autour du père du héros, un secret, quelque chose à découvrir dans son passé. J'avais donc vraiment envie d'arriver au bout de cette lecture pour avoir le fin mot de l'histoire, mais ces 300 pages où en définitive il ne se passe rien et où le héros tourne en rond ressassant sans cesse la même ritournelle m'ont presque rendu hystérique.

Un roman définitivement pas pour moi dans lequel je ne me suis pas retrouvée que ce soit dans l'émotion ou dans la texture du texte.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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