C'est le moment où les limites du roman original de Wolfgang Holbein commencent à faire sentir leur effet sur l'adaptation de Benjamin von Eckartsberg. C'est qu'il ne se passe pas grand chose dans la bande dessinée le coup de grâce, 2e partie. Pour résumer, c'est un peu un jeu du chat et de la souris. Il y a de mystérieuses disparitions dans les environs, les villageois parlent d'étranges créatures. On raconte que des individus qui reviendraient à la vie… Dans tous les cas, certaines tombes ont été retrouvées vides, sans trace des corps qu'elles contenaient. Une malédiction plane sur la tête des gens. Alors qu'Abou Adun est retenu captif dans une monastère, Andrej
Delany doit résoudre ce mystère. L'intrigue ne m'a pas autant tenu en haleine que les précédentes. Il y a bien quelques exceptions, des surprises, comme quand les deux acolytes découvrent les pauvres hères dans une caverne, et le combat final est particulièrement réussi. Mais, pour le reste, tous ces allers-retours dans les montagnes… ce fut long. Pour ce qui est des dessins de Chaiko, ils sont toujours aussi bien réussis. Un seul petit détail m'a agacé, c'est toutes ces teintes de gris, de bleu délavé, ces couleurs sombres. Bien sûr, ça colle à l'histoire mais le dessinateur des premiers tomes de la série trouvait le moyen de rendre le tout un peu plus dynamique, flamboyant. Ma critique peut sembler assez négative, vue ainsi, mais j'ai tout de même apprécié cette bande dessinée dans l'ensemble et je lirai assurément la suite.
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