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Critique de Francharb3


Le recueil contient neuf nouvelles : À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Glorieuse journée à Cernica, Hallucinations, Grand-mère se prépare à mourir, Petite aventure sur une interminable plateforme, le Collectionneur de sons, Châteaux sur le sable, Antonia, le Tarin et son maître.
Une fois de plus un grand merci à Gabrielle Danoux d'avoir sorti de l'oubli, après Gib Mihăescu et Max Blecher, un troisième auteur roumain, qui plus est à un coût plus que raisonnable et de manière indépendante.
Cette parenthèse fermée, à l'essentiel : Anton Holban nous parle principalement de la mort, la nostalgie de l'enfance et de la consolation de l'art. Justement, de l'essentiel, donc : la mort est chose sûre ; quant à la nostalgie de l'enfance, qui ne l'a jamais éprouvée ? La consolation qu'apporte l'art, je suis précisément en train de l'illustrer. Pour Anton Holban, durant l'entre-deux-guerres, elle passe par la musique, avec ses remarquables évocations de Rossini, Schubert, Chausson, bien d'autres et surtout du phonographe et des disques.
Une fois encore, cet auteur roumain est francophile : on retrouve dans ses nouvelles la Bourgogne et Racine transfigurés. L'esprit des premières danses macabres, avant Holbein, celles qui venaient de France et où la Mort, naïvement, faisait la fête avec les défunts, plane. Un peu comme dans « Le Roi se meurt » d'Eugène Ionesco : le tout est d'être préparé, de « jouer au funambule ».
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