Second tome de la série le commandeur, le ton est toujours aussi cru et l'univers aussi sombre. On retrouve le Docteur Ebenzer Graymes face à une menace échappée de l'ancienne synagogue de Crescent Street et les cadavres pleuvent (tout comme la météo).
Ces romans très courts laissent peu de place au développement de l'intrigue, aux péripéties, aux recherches et aux erreurs. On va droit au but et, heureusement pour nous, Ben ne se trompe pas. D'ailleurs, on ne doute même pas qu'il ait raison ! Pourtant les descriptions sont très vivantes et on a l'impression de voir le décor surgir devant nous.
Personnellement, ce qui me tient en haleine tout au long du roman ce sont les brides d'information sur le passé de Ben. Qui est-il? D'où vient-il ? Qu'est-ce qu'un Commandeur ? Comment peut-il être aussi fort?
Comme toujours, je regrette de ne pas avoir 300 pages de plus à me mettre sous la dent !
Note : J'ai lu The Verb of Life aux éditions fleuve noir anticipation. Il me semble que le texte ne corresponde pas complétement à "D'argile et de sang" des éditions Média 1000 publié deux ans plus tôt. Ici, l'histoire n'est pas finie et continue dans Return of Emeth.
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