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Critique de Folfaerie


Grand classique anglais écrit en 1894 dont Richard Thorpe a tiré un superbe film en 1952, interprété par Stewart Granger, le prisonnier de Zenda a plongé de longues années dans l'oubli avant que Gallimard ne le réédite il y a une dizaine d'années à peu près. Je crois que cette édition est aussi épuisée mais heureusement, Les Moutons électriques ont publié récemment la trilogie (car il y a deux suites au Prisonnier), ouf.

Le héros de ce roman, Rudolf Rassendyl, est un jeune lord anglais qui se rend en Ruritanie pour un voyage d'agrément. Peu avant d'atteindre la capitale de ce petit royaume européen, il fait la connaissance du futur roi, Rudolh V, et de ses deux proches conseillers, l'irascible Colonel Sapt et le jeune Fritz von Tarlenheim. Cette rencontre fortuite est d'autant plus stupéfiante que le jeune lord est le parfait sosie du roi ! Se découvrant une lointaine parenté, les deux hommes décident de faire plus ample connaissance autour d'une bonne table dans un ancien relais de chasse où le roi aime à se retirer. A la suite d'un incident de taille, et pour rendre service au roi, notre infortuné Rassendyl, ignorant à peu près tout du protocole, et ne connaissant aucune personne à la Cour, se voit donc mêlé aux affaires politiques du royaume, s'efforçant de préserver le trône de Rudolph V et de déjouer les complots de l'infâme Michael le Noir, le cousin du roi.

Outre que ce roman possède toutes les qualités d'un bon cape et d'épée (duels, intrigues, chevauchées effrénées, idylle romanesque...), il se double d'une intéressante réflexion sur l'honneur et l'amour, pas toujours compatibles hélas, le sens du devoir et les responsabilités de chacun, que ce soit envers sa famille ou bien tout un peuple.

Voilà, un vrai plaisir de lecture, une pépite anglaise parmi tous ces bons romans populaires qui enchantèrent la jeunesse d'un grand nombre de lecteurs. Pourquoi donc passer à côté ?
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