Les enfants doivent apprendre à vivre sans avoir peur de perdre ou d'échouer.
L'envie de réussir doit être plus forte que la crainte de l'échec.
A mes yeux, le rôle d'un père est de saisir chaque occasion de faire vivre à ses enfants des choses que le quotidien n'aurait jamais pu leur offrir, que l'argent ne peut acheter et que personne ne pourra jamais leur enlever.
Les humains ont la déplorable habitude de se fixer des limites, sans même chercher à savoir s'ils sont capables de les dépasser.
Le bonheur donne envie de parler aux autres.
Les autre s'inquiètent toujours beaucoup plus pour nous que nous le faisons nous-mêmes.
Demain, nous aurons franchi le point de non-retour. Plus question de revenir en arrière. Nous nous enfoncerons au coeur d'un pays jusque-là réservé exclusivement aux ours, aux loups, et à deux cent mille volatiles qui - contrairement à nous - sont ici chez eux.
Un jour, dans le Grand Nord Canadien, un Inuit nommé Makabi m'a offert un poisson. Il l'a posé devant lui sur la glace, puis il a reculé en me faisant signe d'avancer pour le ramasser moi-même. C'était sa manière de me faire comprendre que la Nature elle-même me faisait ce cadeau, que lui n'était qu'un passeur, un intermédiaire.
Dans le confort de nos sociétés occidentales, les enfants me semblent trop souvent choyés, dorlotés à l’extrême, au point – sous le prétexte fourre-tout de la sécurité – , d’être privé de ce qui à mon sens est la définition même de l’enfance, le jeu, l’aventure, l’imaginaire… J’ai la conviction qu’un certain degrés de prose de risques – mesurés et calculés… – doit faire partie de la vie et donc de l’éducation.
Les plus grandes satisfactions ne s'obtiennent qu'au prix de quelques douleurs.
La glace est devenue notre habitat naturel. A présent, nous sommes tous en mode "expédition". Entretenues par l'effort et alimentées par notre régime hautes calories, nos machines respectives donnent le maximum.