En s'aventurant en dehors de sa zone de confort, chaque homme découvre que la vie a plus d'une seule facette, que les possibilités sont multiples. À se plaindre que la vie est dure, en doutant de soi, on ne réussit qu'une chose : se rendre l'existence plus pénible.
L'échec, en montagne, fait partie de l'aventure. L'important est de survivre. Il y aura toujours une autre occasion, un autre voyage, un autre défi. On a beau être un alpiniste confirmé, un aventurier intrépide, on ne sera jamais meilleur que la nature.
Malgré l'épuisement, le manque d'oxygène, je suis submergé par une vague d'émotion. Ce bleu intense, cette transparence de l'air, la sensation que nous sommes seuls à cette altitude, le sentiment que je peux toucher le ciel, tutoyer les étoiles, me noyer dans ce ciel infini... Il y a quelque chose de divin dans cet instant.
La vie est précieuse [...] Pas question de dilapider ce trésor dans une routine quelconque, dans des habitudes qui sont autant de petites morts. Combien de jours vit-on ? Trente mille ? Combien d'heures ? Sept cent vingt mille ? Ce qui fait trente trois millions de minutes... il ne faut pas en gâcher une.
— Dans la forêt, Mike, il y a beaucoup d’arbres. Il y en a de gros, de majestueux, et des petits comme toi. Il y en a aussi de frêles, et des noueux, avec des formes incroyables. En t’enfonçant à couvert, si tu cherches le tronc le plus énorme, tu verras que sa hauteur est telle qu’on peut à peine distinguer la cime. Quand il fait beau, tu peux imaginer combien il est tranquille, au soleil. Mais dès que la tempête arrive, qui ramasse l'orage ? L’arbre qui dépasse de la canopée. Son tronc est fait pour absorber la violence des vents et la masse de son feuillage protège les plus petits. Abrités, ils ne casseront pas. Alors, vois-tu, aujourd’hui je suis un arbre plus haut que les autres, je ramasse la violence du vent, mais je suis solide. Demain, d’autres me dépasseront. Mais je resterai ce que je suis, même vieux.
C’est la vie. Tu comprends ?
Je comprends. Je n’oublierai pas. J’ai pris une leçon importante, une leçon d’existence : dans la vie, pour faire quelque chose qui sorte de l'ordinaire, on doit mettre sa tête plus haut que les autres ; mais en levant la tête, on ramasse des vents, on s’expose, on affronte la critique, la jalousie, la méchanceté, il faut accepter de vivre tout cela. Et c'est bien ainsi, Contrairement au dicton, ce n’est pas en vivant caché qu’on vit heureux...
J'ai appris un mot : canopée.
Certains hommes ont permis, avec leurs inventions, de changer notre façon de vivre. D'autres notre façon de rêver.
(p.169)
Je ne veux pas finir dans un fauteuil de club pour anciens traders, avec un cigare à la bouche, le journal de la Bourse à la main et le ventre posé sur les genoux. Je me sens asphyxié.
Dans la vie, pour faire quelque chose qui sorte de l'ordinaire, on doit mettre sa tête plus haut que les autres ; mais en levant la tête, on ramasse des vents, on s'expose, on affronte la critique, la jalousie, la méchanceté. p.54
Mais l'homme ne doit jamais se sentir plus grand que la vie. Rester humble, vivre simplement, avoir du respect en toutes circonstances, c'est la manière la plus facile d'affronter les problèmes au quotidien. C'est dans la simplicité qu'on trouve les solutions.
Il y a 30 000 jours dans une vie! Vivez tous les jours au maximum.
Si vous vivez en paix et êtes heureux de la relation que vous avez eue avec ceux qui vous ont quitté, alors vous pourrez mieux accepter le fait que ces êtres chers vous ont été pris. Bien que j'aie souvent pensé que ce n'était pas juste que ceux que j'ai aimés m'aient été retirés, j'ai accepté depuis longtemps le fait qu'ils ne sont plus là en tant que personnes, mais que leur esprit vivra pour toujours. Et c'est pour cette raison que je ne suis pas attaché à un corps; je suis attaché à l'esprit de la personne, à sa bonté.