William Wisting, inspecteur de la police criminelle d'une petite ville de province au sud d'Oslo, enquête sur une série de cambriolage avec homicide dans des résidences secondaires de riches norvégiens. Une enquête qui démarre mal. L'inspecteur se fait rosser et voler sa voiture, le cadavre et le corbillard disparaissent, c'est à se demander si «
Fermé pour l'hiver » n'est pas une nouvelle aventure des Pieds-Nickelés en Norvège.
Des oiseaux morts qui tombent du ciel, le présentateur d'un Talk-Show célèbre à l'alibi vite démonté, un trafic de drogue à l'échelle européenne, et un futur gendre rêveur aux amitiés controversées, allez William au boulot, et si tu commençais par un verre de Baron de Oña millésime 2004.
A quoi reconnait-on un polar nordique qui sort du tout-venant ? Il y a surproduction dans ce genre littéraire. Il faut s'éloigner du policier neurasthénique, bourrelé de remords et à la vie familiale en capilotade, il y en a trop. Pas d'inspecteur cynique ou corrompu à la personnalité borderline, la Série Noire a déjà donnée.
Et si l'on essayait le polar Norvégien de proximité, citoyen et fraternel. C'est exactement l'impression qui se dégage du thriller de
Jorn Lier Horst. «
Fermé pour l'hiver » ne révolutionne pas les codes du genre, mais l'humanisme qui se dégage dans la description des cambrioleurs venus de Lituanie, pays exsangue à l'avenir incertain, fait chaud au coeur. Pas cap d'essayer le roman policier bienveillant !
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