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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ma fille n'était pas bien vieille lorsque mon ex-belle-mère (une femme adorable) m'a offert Je ne sais pas comment elle fait de l'anglaise Allison Pearson. Dès le début du roman, le ton était donné : l'héroïne maquillait des tartelettes de supermarché en faites maison (genre, elle en écrasait un peu les bords), pour sa contribution à une fête de l'école, histoire de ne pas se prendre une réflexion d'une des « Super Maman » locales. Quelle jubilation de lire cela ! Ce que je vous raconte commence à dater (ma fille a fêté ses vingt ans en janvier). J'aurais adoré, jeune maman, lire ce roman-ci de Sophie Horvath. Intelligent et décomplexant, résolument moderne – un des membres de l'école des mamans heureuses est un papa -, ce livre est profondément bienveillant. L'école des mamans heureuses est un roman drôle et rythmé. La parentalité comme point commun entre Leila, une très jeune maman coquette et pétillante vivant toujours chez sa mère, Catherine, une mère de famille nombreuse bourgeoise et plus que parfaite, Corinne, une grande baraquée à tatouage dont le fils ado fait des siennes et Garance, séparée du père de son fils Gaétan, timide maladive aux cheveux roses… sans oublier Pouky, un petit chien écolo ! Des trajectoires de vie radicalement différentes, mais le même isolement, les mêmes inquiétudes, la même adhésion à ce club pas comme les autres.

Sophie Horvath, la plus chaleureuse des blogueuses – oui je sais je me répète mais c'est tellement vrai ! -, je vous en parlais lors de la parution de son premier roman, le quartier des petits secrets. Quelle joie de découvrir ce deuxième titre ! – il a paru hier. Et à nouveau la magie opère et cette École des mamans heureuses (j'aurais bien aimé en faire partie), nous met du baume au coeur intelligemment. Merci Sophie !

Et comme elle le dit en postface : le parent parfait n'existe pas. Faites vous confiance. On a tous le droit à l'erreur et à la fatigue. Et j'ai re-regardé direct de nombreux extraits de Mother Fucker, l'hilarant spectacle de Florence Foresti. La crise de rire.
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L'école des mamans heureuses est le nouveau roman publié aux éditions Flammarion au mois de mars 2020 de Sophie Horvath, jeune auteur bien connue de notre blogosphère sous le nom des lectures de Sophie Bazar.

Après le très réussi le quartier des petits secrets, son premier roman doux et fleuri au style fluide et frais se déroulant dans la belle ville de Bordeaux, elle nous revient avec un nouvel opus sur un sujet qui nous touche tous : être parent.

EMH, Kesako ?

"EMH ? Qu'est-ce que cela pouvoir bien vouloir dire ? Etude des Manières Hygiéniques, Elèves Moyennement Hostiles ? Etalage des Mauvaises Herbes ?"

Devenir parent, c'est le rêve et du grand bonheur pour certains, c'est la grande aventure pour d'autres, c'est aussi beaucoup de stress, de souffrances voire de déprimes. C'est ce sujet dont se saisit Sophie Horvath en nous proposant un lieu original, aux règles bien définies et strictes, préconisant la parole libre.

C'est l'Ecole des Mamans Heureuses dirigée par l'étonnante et dynamique Rosa où se retrouvent chaque semaine généralement durant une heure des parents, des femmes et des hommes.

"Vous êtes arrivées ici par des chemins variés mais au fond vous venez demander de l'aide à un moment où vous êtes un peu perdues dans votre vie. La bonne nouvelle, c'est que vous avez bien fait d'oser. La question est : est-ce que vous aurez la curiosité suffisante pour revenir ? Vous avez entrouvert la porte, c'est déjà énorme, à présent nous allons voir si vous aurez le courage d'entrer complètement"

On accompagne page après page un aréopage de personnages bien différents et pourtant si complices.

Y participent 4 femmes : Garance vit exclusivement pour son trésor et par conséquent est au bord du burnout; Catherine ne laisse rien au hasard, quel que soit le sujet; Leila est la plus mystérieuse; Corinne souffre avec son fils très agité et intenable, et 1 homme: Aurélien, homme au foyer.
Ils vont page après page partager leurs expériences, avoir des discussions animées, faire du sport ou réaliser diverses activités.

Une écriture sensible et fluide

J'ai retrouvé avec bonheur l'écriture fluide et émouvante de l'auteur. A l'instar du Quartier des petits secrets, j'ai souri, j'ai franchement ri, j'ai été profondément ému, je me suis senti touché tant certains passages résonnaient en moi…

Ce qui est certain, c'est que L'école des mamans heureuses ne peut laisser indifférent tant l'écriture est vivante, vibrante et le sujet universel. Les personnages sont réellement attachants et j'ai apprécié suivre leur évolution. Vont-ils s'en sortir ? Je vous laisse découvrir la fin. Un indice : elle est parfaitement réussie

"Il y a des femmes, tu as vraiment l'impression qu'elles ne s'épanouissent que par leurs enfants. C'est bien joli, mais une fois qu'ils auront quitté la maison, elles deviendront quoi ? […] Aujourd'hui, tout tourne autour des gosses dans notre société, c'est effarant !"

Sophie ne cherche pas à juger. A l'inverse, elle aborde avec maîtrise ce sujet « tabou » pour beaucoup, elle informe, elle cherche à rassurer, à décomplexer en quelque sorte et à redonner confiance à des parents. Il n'existe en effet pas de parent parfait, il est normal de traverser des périodes de trouble. Ce qui est important, c'est de ne pas s'isoler, c'est d'échanger. Nous ne sommes pas seuls et d'autres vivent les mêmes choses. Quelle que soit votre situation, je suis certain que vous y trouverez une ou des réponses. J'ajoute que je suis certain que vous serez surpris et bluffé.

"Pour être une maman heureuse, il faut d'abord être une femme heureuse. Épanouissez-vous, et vos enfants seront épanouis."

L'école des maman heureuses c'est une séance de psy, c'est du coaching, c'est une foire aux questions des situations auxquelles sont confrontés les parents, c'est aussi et surtout un second roman remarquable de Sophie Horvath. Je ne peux que vous conseiller ce guide des bonnes (#OuPas) pratiques de Rosa et son Ecole des mamans heureuses.

Un roman feel good, au style fluide et à la lecture aussi agréable que marquante. En somme, ne serait-ce pas un roman parfait dans cette période ?

Lisez-le et répondez-moi en commentaires.

Bonne lecture à tous.

4/5



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Si vous êtes à la recherche d'une histoire pleine d'humour, de bienveillance et de tolérance, ne cherchez plus, vous l'avez trouvé ! Ce titre renferme tout ce que j'attends d'un feel-good book, une lecture réconfortante avec de l'amitié et de l'entraide féminine, portée par des personnages très attachants.

C'est un roman très actuel avec une thématique principale : la parentalité. Toutes les participantes aux ateliers de l'école des mamans heureuses ont donc un point commun, celle d'être maman.

Corinne qui ne sait plus comment faire pour remettre son fils dans le droit chemin, Catherine coincée dans son rôle de mère au foyer parfaite, Garance qui a oublié de vivre sa vie et Leila qui fuit son bébé, vont se retrouver régulièrement pour se livrer et participer à des ateliers.

Dans cette EMH, Rosa la pétillante va libérer la parole de ces femmes, bientôt rejointe par Aurélien, un papa au foyer qui vit les mêmes problématiques qu'elles.

Oui on peut adorer ses enfants mais être submergé(e) par son rôle de parent, c'est la leçon à tirer de ce roman. Un texte déculpabilisant pour les parents toujours en quête de perfection qui montre justement que nul n'est parfait et que l'important c'est surtout d'être heureux, si ses parents le sont, l'enfant le sera aussi !

Garance, Catherine, Corinne, Leila et Aurélien, en dépit de leurs différences, vont nouer des liens, devenir amis. Ils vont tout se dire, se déchirer, rire dans une ambiance souvent bienveillante et accueillante, mais pas toujours, et petit à petit, les carapaces vont se fendre et les secrets se dévoiler.

Le style de l'autrice est fluide et agréable et on arrive à regret au point final. Si j'ai vraiment passé un chouette moment avec cette lecture, je regrette tout de même que tout aille trop vite et soit survolé. En moins de 200 pages, l'autrice mène son récit tambour battant, on ne s'ennuie pas c'est certain mais ça manque un peu de profondeur !

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