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Critique de Hugo


Soleil soleil ou es tu ?
La pluie, la pluie on t'enc….

Ambiance coupe d'Europe

Dimanche 19 juin, fête des pères, une semaine d'excitation, parce que j'aime bien les cadeaux voyez-vous, et depuis quelques semaines, j'avais plus ou moins laissé deviner à ma fille qu'à deux ans : il serait peut-être judicieux de m'acheter un cadeau à la consommation des plus de 30 ans… peu importe pourvu que ça coute cher et que je puisse y glisser quelques photos d'art dénudées de toute futilité synthétique laissant mon imagination occupée ma main droite… comme une télé écran ultra plat de dingue à rétro éclairage par leds aux mille couleurs splendides…

Pour l'occasion nous sommes partis fêter mon rôle de Papa dans le pays de la levrette, en passant par Deauville pour les préliminaires, nous avons fini par garer la Clio à Trouville, charmante petites villes aux tons grisâtre, à la mer de sable qui s'étend à perte de marée basse, l'ai marin qui vous saline les narines, jusqu'aux petits plats moulés à la crème, putain je me suis régalé…

Mais c'était sans compter sur notre soleil national qui pointa ses rayons en début d'après midi pour ne plus nous quitter du week end, et sentir cette chaleur sous ce ciel bleu, ça vous donne des rougeurs sur la gueule et si peu que dans un excès de folie parisienne vous décidiez d'ôter votre doudoune, vos moufles et votre écharpe laissant deviner vos bras nus de toute couleur primaire, alors vous profitez de cet automne radieux qui inonde depuis quelques mois notre morosité pluvieuse…

Ma fille m'a offert un joli coeur de papier avec sa photo et une magnifique porte clef en forme de maison, mais il aura fallu négocier quelques minutes pour déterminer à qui appartenait ce cadeau, emmitouflé dans cette pochette couleur or…

Du coup et pour profiter nous avons enlevé nos bottes et nos chaussettes pour trainer des pieds dans le sable chaud, puis courir ballon au vent dans les embruns d'une eau saisissante de douceur Hivernale jusqu'à l'hypothermie de mes doigts de pieds qui n'avaient rien demandé hormis se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment…

Et un enfant de deux ans qui coure de bonheur de l'eau jusqu'aux genoux, le sourire à l'air des vents qui vous emporte d'un amour paternel, la goutte à l'oeil, parce que ce sourire vaut bien plus que la paresse de votre moral en berne, qui vous colle à la dépression d'une morosité ambiante, vous courez avec elle dans la joie innocente de ces moments privilégiés qui vous collent des émotions plein les souvenirs, ou vous refaites le plein de rires, de bisous et de câlins, et de cette petite voix enfantine qui vous réclame un tour de manège, de poney, de toboggan, accompagné d'un papa gavé à l'amour qui cède à cette petite bouille d'ange pleine de confiance qui vous demande de vous pousser pour faire la grande sur son poney :

- Pousse-toi papa, non papa, pousse…
- Quequette tu vas tomber si je m'écarte
- Manège, manège,
- Oui on finit d'abord le dada
- Lé ou le manège ?
- Qu'est que c'est ça ?
- Putain t'arrête jamais de parler ?
- Qu'est que c'est ça ?
- Bon tu veux monter sur les épaules de Papa
- Ouais

Et vous marchez en serrant dans vos mains ses petits doigts, Béa de cette petite fille délicieuse au gout de bonheur, oubliant les soucis amer qui vous tombe sur la tronche comme une partie de baise mal négociée aux chants des sirènes sous les cerfs volants de Trouville…

Un très bon roman, que je vous conseille…

A plus les copains
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