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Critique de Roupille
Tout d'abord, merci à Babelio et à 404 editions pour l'envoi de ce comic book, reçu dans le cadre de la dernière Masse Critique graphique.
Avant d'entrer dans le vif de sujet, attardons-nous quelques instants sur la couverture, absolument sublime, avec des choix de couleurs vraiment réussis. En tous points un bel objet.
L'histoire se présente comme une variation autour du thème des kaijus, qui sont cette fois des hommes devenus des "Jacks", géants buboniques affamés suite à l'apparition quelques années auparavant d'une mystérieuse mutation qui n'affecte que les mâles.
Le dernier espoir d'une humanité retranchée dans la Réserve réside dans les Big Girls, ces filles qui n'ont subi qu'une semi-mutation : devenues géantes, elles n'ont pas perdu leur identité, ni leurs esprits, et protègent la population des attaques des Jacks.
Ce contexte permet à l'auteur de dresser un univers dystopique dans lequel il s'attaque intelligemment à des sujets d'actualité tels que les dérives de la science, le féminisme, les dérives totalitaires, la quête du pouvoir...
La proposition est généreuse, rythmée (peut-être trop), et les pages s'enchaînent avec une grande facilité dans cet équilibre plutôt réussi entre action et réflexion, bien servi par des planches au style graphique affirmé et aux choix de couleurs toujours judicieux.
On regrettera juste quelques menus défauts : un tempo beaucoup trop soutenu quand l'ensemble aurait probablement gagné à s'étendre un peu plus, un graphisme clivant (dessin taillé à la serpe, image "figée" comme trop souvent dans les comics...)...
Ces petits détails ne doivent cependant pas faire oublier les immenses qualités de cette série en devenir, que l'on pourrait recroiser (avec un grand plaisir) très prochainement, vu la fin ouverte qui nous est proposée.
Big Girls est fait pour toi si... tu souhaites quelques tonnes de finesse dans un monde de méga-brutes.
J'ai aimé :
- La richesse des thèmes abordés
- La patte graphique, et notamment les couleurs
- Très bel objet pour sa bibliothèque
J'ai moins aimé :
- Trop dense
- Graphismes parfois trop figés
Avant d'entrer dans le vif de sujet, attardons-nous quelques instants sur la couverture, absolument sublime, avec des choix de couleurs vraiment réussis. En tous points un bel objet.
L'histoire se présente comme une variation autour du thème des kaijus, qui sont cette fois des hommes devenus des "Jacks", géants buboniques affamés suite à l'apparition quelques années auparavant d'une mystérieuse mutation qui n'affecte que les mâles.
Le dernier espoir d'une humanité retranchée dans la Réserve réside dans les Big Girls, ces filles qui n'ont subi qu'une semi-mutation : devenues géantes, elles n'ont pas perdu leur identité, ni leurs esprits, et protègent la population des attaques des Jacks.
Ce contexte permet à l'auteur de dresser un univers dystopique dans lequel il s'attaque intelligemment à des sujets d'actualité tels que les dérives de la science, le féminisme, les dérives totalitaires, la quête du pouvoir...
La proposition est généreuse, rythmée (peut-être trop), et les pages s'enchaînent avec une grande facilité dans cet équilibre plutôt réussi entre action et réflexion, bien servi par des planches au style graphique affirmé et aux choix de couleurs toujours judicieux.
On regrettera juste quelques menus défauts : un tempo beaucoup trop soutenu quand l'ensemble aurait probablement gagné à s'étendre un peu plus, un graphisme clivant (dessin taillé à la serpe, image "figée" comme trop souvent dans les comics...)...
Ces petits détails ne doivent cependant pas faire oublier les immenses qualités de cette série en devenir, que l'on pourrait recroiser (avec un grand plaisir) très prochainement, vu la fin ouverte qui nous est proposée.
Big Girls est fait pour toi si... tu souhaites quelques tonnes de finesse dans un monde de méga-brutes.
J'ai aimé :
- La richesse des thèmes abordés
- La patte graphique, et notamment les couleurs
- Très bel objet pour sa bibliothèque
J'ai moins aimé :
- Trop dense
- Graphismes parfois trop figés
