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Critique de marina53


Dans la prestigieuse cité de Bélizonde, Tullio Hamzari est un maître sculpteur renommé, même s'il ne fait pas l'unanimité parmi ses confrères. Alors qu'il se promène dans les rues de la ville, son regard est attiré par un magnifique oiseau en bois. Charmé, il l'achète aussitôt au brocanteur qui l'informe que cette sculpture vient de Solidor. Il s'empresse de rentrer à l'atelier pour le montrer à Zénia, son épouse. Certain du talent de son auteur, il décide de rejoindre Solidor, malgré un périlleux voyage. Aussitôt, la ville lui paraît laide, bruyante et grouillante. Mais qu'importe il lui faut à tout prix retrouver l'auteur de ce chef d'oeuvre afin de lui proposer de rejoindre son groupe d'élèves. Une femme dans la rue lui apprend que ce genre d'oiseau était vendu par maître Koppel qui a encore son atelier dans la rue des oubliés. Ce dernier l'informe qu'Illian a depuis longtemps quitté Solidor et arrêté de sculpter. Au fil de ses recherches, il apprend enfin où se trouve l'apprenti, réfugié à la campagne, chez ses parents. Et s'il ne veut plus entendre parler de sculpture, Tullio réussit à le convaincre de le suivre à Bélizonde, notamment en lui parlant de son talent, de son potentiel et de Flora, qu'il a rencontré chez maître Koppel et qui semble toujours passionnée et fascinée par ses oiseaux...

L'on retrouve Illian bien loin de Solidor, victime de son succès mais toujours secrètement amoureux de Flora. S'il a décidé de faire une croix sur la sculpture, la ténacité et les arguments convaincants de Tullio Hamzari vont pourtant le conduire chez ce maître sculpteur, à Bélizonde, seule cité dirigée par des artistes. S'il souhaite apprendre, affiner son art et découvrir de nouvelles matières et techniques, cela ne se fera pas avec autant de facilité qu'il le pensait. Entre rivalités, jalousies, travail acharné, passion, amour secret, quête de reconnaissance, exil, ce second tome aborde ici et là divers thèmes. Si le scénario, plus convenu et moins surprenant, perd un peu en magie, le premier tome se parant des allures de fable, le travail de Gaëlle Hersent donne du souffle à ce récit, réussissant à capter l'essence de la sculpture en lui donnant du mouvement. Tantôt semi-réalistes, tantôt abstraites, ses planches, au trait charbonneux, sont pleines de vie.

L'on ne pourra que regretter la mort D Hubert, laissant inachevé ce qui devait être un triptyque, Gaëlle Hersent concluant seule, avec l'aide de Fabien Velhmann, les aventures d'Illian et de Flora.

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