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Le Boiseleur tome 2 sur 2

Gaëlle Hersent (Autre) Hubert (Autre)
EAN : 9782302098480
120 pages
Soleil (31/08/2022)
4.19/5   114 notes
Résumé :
Le talent d'Illian, jeune sculpteur, franchit les frontières de Solidor et suscite l'intérêt jusqu'à Bélizonde, seule cité dirigée par des artistes.

Un couple de grands maîtres sculpteurs, Tullio et Zenia, parvient à convaincre le jeune d'homme d'intégrer leur prestigieux atelier. Leur souhait ? Le faire concourir à un grand événement qui leur permettrait de sauver leur atelier, leur savoir-faire...
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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"J'ai vu seulement un ange dans le marbre, et je l'ai ciselé jusqu'à le libérer". Michel-Ange.


"Le scénariste Hubert ( "Peau d'homme" et "Ténébreuse) avait étudié aux Beaux-Arts d'Angers. Même l'attraction des statues lui vient d'une anecdote de l'un de ses professeurs de sculpture... " ActuaBD.
Hubert n'avait pu finir les tomes 2 et 3 du "Le Boiseleur", Gaëlle Hersent lui rend hommage avec cet album.


Le jeune Illian a fait son malheur en sculptant des oiseaux magnifiques. Alors, les gens ont libéré leurs oiseaux en cage, en adoptant d'affreux lézards et crocodiles qu'ils promenaient à travers la ville. ( Tome 1)


Maître Tullio le cherche, afin de le recruter pour son atelier de sculpture.
"Dans le bois des arbres, Illian avait sculpté indéfiniment le même visage, le même corps, celui de Flora"(la fille de son maître Koppel.)


Pour parvenir à la célébrité et séduire Flora, Illian accepte de partir et de quitter Solidor , sa ville. Il va découvrir une nouvelle famille et un ennemi: Rowan, un jeune sculpteur jaloux de son talent ...
Merci à Babelio et aux éditions Métamorphose.
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J'étais tellement enthousiaste après la lecture du tome 1 que j'ai aussitôt enchaîné avec le second.
Cette fois, nous ne sommes plus à Solidor mais dans la prestigieuse cité de Bélizonde, cité dirigée par des artistes, où vit un couple de grands maîtres sculpteurs Zénia etTullio Hamzari. Ayant eu en main un des oiseaux sculpté par Illian, Tullio n'hésite pas à s'embarquer pour un périlleux voyage vers Solidor à l'autre bout du monde, espérant ramener ce sculpteur d'oiseaux et lui faire intégrer le prestigieux atelier. Lui et sa femme espèrent en effet, secrètement, pouvoir sauver leur enseignement, leur savoir-faire…
Il retrouve Illian et réussit à le convaincre de le suivre, lui faisant valoir que s'il devient quelqu'un, il pourra enfin prétendre à la main de Flora, la fille de son ancien maître.
Après avoir apprivoisé la glaise, Illian devra apprendre la pierre, marbre, calcaire, albâtre…
Parviendra-t-il lors du duel avec l'élève de l'autre école à s'imposer ? Rien n'est joué.
Si l'art est toujours aussi présent et sublimement mis en valeur, d'autres thèmes sont abordés tel que l'exil, la nostalgie, la solitude, la jalousie mais aussi la quête de reconnaissance, le désir de se surpasser.
En imaginant le personnage de Zénia, sculptrice aux côtés de son mari Tullio, le talentueux scénariste qu'était Hubert fait une allusion directe à la marginalisation et au peu de considération octroyé aux femmes artistes, jusqu'à peu.
J'ai trouvé originale, astucieuse et poétique l'idée que propose le père à son fils Illian, lorsque celui-ci est enfin décidé à partir et ne sait comment envoyer un message à Flora, ne sachant pas écrire. Il lui conseille ceci : « Utilise ton propre langage ; sculpte-le ! »
J'ai trouvé tout aussi magnifique la couverture de ce tome 2 de même que j'ai été conquise par ces pleines et double-pages absolument réussies. Ce qui m'a également frappée c'est la totale adéquation entre le texte et le dessin, notamment entre la description et la représentation de l'oeuvre finale d'Illian « Figée dans la douleur comme un arbre frappé par la foudre ». J'ai ressenti au plus profond de moi l'émotion dégagée par cette statue alors que je n'avais qu'un dessin devant les yeux, mais un dessin tellement évocateur…
Un troisième tome intitulé « L'oeil de Flora » aurait dû voir le jour, les grandes lignes du récit avaient été esquissées avec Hubert mais le destin en a décidé autrement. À sa disparition, Gaëlle Hersent, pour lui rendre hommage, a eu envie d'accompagner les personnages qu'ils avaient créés et de conter avec l'aide de Fabien Vehlmann un pan de l'histoire de Flora. Cet ultime opus se termine donc avec l'épilogue « L'oeil de Flora ».
Si vous aimez l'art, l'esprit, la poésie mais aussi les aventures, et si vous aimez tenir entre les mains un bel objet, ce diptyque s'adresse à vous. Il peut être un beau cadeau à offrir ou à s'offrir !
Je remercie encore Babelio et les éditions Soleil pour cette découverte qui m'a enchantée !
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Tous mes remerciements à Babelio qui m'a proposé la lecture de ces deux beaux albums dans le cadre de la masse critique privilégiée et aux Editions Soleil qui me les ont envoyés.

Ce sont deux beaux ouvrages, très esthétiques, tant par leur présentation que la qualité du papier et, bien sûr, leur contenu.

Ce deuxième tome, L'esprit d'atelier, m'a paru moins séduisant que le premier dans lequel jouait sans doute l'effet découverte du jeune héros que l'on suit sur les deux tomes.

Il m'a semblé que l'histoire tournait un peu en rond, le nouveau maître d'Illian racontant son propre vécu. Les personnages m'ont semblé nettement moins attachants, hormis Illian qui fait preuve d'une pure naïveté et qui pourrait vite devenir une victime.

J'ai trouvé que la mise en scène du duel entre les deux élèves des deux ateliers manquait de punch et même de crédibilité. L'épilogue a été réalisée après la disparition D Hubert. On comprend qu'elle soit assez brève alors qu'il était prévu un troisième album sur Flora, l'amour d'Illian.

Les dessins restent de belle qualité, mais il m'ont semblé moins travaillés que dans le premier tome, notamment les visages.

L'ensemble reste une belle oeuvre que j'ai eu le plaisir de découvrir grâce à Babelio, merci encore pour ces beaux cadeaux.
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Dans la prestigieuse cité de Bélizonde, Tullio Hamzari est un maître sculpteur renommé, même s'il ne fait pas l'unanimité parmi ses confrères. Alors qu'il se promène dans les rues de la ville, son regard est attiré par un magnifique oiseau en bois. Charmé, il l'achète aussitôt au brocanteur qui l'informe que cette sculpture vient de Solidor. Il s'empresse de rentrer à l'atelier pour le montrer à Zénia, son épouse. Certain du talent de son auteur, il décide de rejoindre Solidor, malgré un périlleux voyage. Aussitôt, la ville lui paraît laide, bruyante et grouillante. Mais qu'importe il lui faut à tout prix retrouver l'auteur de ce chef d'oeuvre afin de lui proposer de rejoindre son groupe d'élèves. Une femme dans la rue lui apprend que ce genre d'oiseau était vendu par maître Koppel qui a encore son atelier dans la rue des oubliés. Ce dernier l'informe qu'Illian a depuis longtemps quitté Solidor et arrêté de sculpter. Au fil de ses recherches, il apprend enfin où se trouve l'apprenti, réfugié à la campagne, chez ses parents. Et s'il ne veut plus entendre parler de sculpture, Tullio réussit à le convaincre de le suivre à Bélizonde, notamment en lui parlant de son talent, de son potentiel et de Flora, qu'il a rencontré chez maître Koppel et qui semble toujours passionnée et fascinée par ses oiseaux...

L'on retrouve Illian bien loin de Solidor, victime de son succès mais toujours secrètement amoureux de Flora. S'il a décidé de faire une croix sur la sculpture, la ténacité et les arguments convaincants de Tullio Hamzari vont pourtant le conduire chez ce maître sculpteur, à Bélizonde, seule cité dirigée par des artistes. S'il souhaite apprendre, affiner son art et découvrir de nouvelles matières et techniques, cela ne se fera pas avec autant de facilité qu'il le pensait. Entre rivalités, jalousies, travail acharné, passion, amour secret, quête de reconnaissance, exil, ce second tome aborde ici et là divers thèmes. Si le scénario, plus convenu et moins surprenant, perd un peu en magie, le premier tome se parant des allures de fable, le travail de Gaëlle Hersent donne du souffle à ce récit, réussissant à capter l'essence de la sculpture en lui donnant du mouvement. Tantôt semi-réalistes, tantôt abstraites, ses planches, au trait charbonneux, sont pleines de vie.

L'on ne pourra que regretter la mort D Hubert, laissant inachevé ce qui devait être un triptyque, Gaëlle Hersent concluant seule, avec l'aide de Fabien Velhmann, les aventures d'Illian et de Flora.

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Le second tome de "Le boiseleur " est presque aussi beau que le premier. Les dessins me plaisent toujours autant, il y a des planches magnifiques. C'est vraiment une réussite.
J'ai continué à suivre avec beaucoup de plaisir Illian, ce jeune artiste talentueux et extrêmement attachant.
Dans ce tome, Illian est encouragé à partir avec Tullio et Zenia un couple de sculpteurs à Bélizonde, ville d'art dans toute sa splendeur. Illian est amené à concourir en duel afin de sauver l'atelier de ses maîtres.
Ce tome sur l'art n'est pas que plaisir et beauté, les thème de la jalousie, du sentiment d'abandon, de la quête d'amour et de reconnaissance sont très présents.
Ce tome est, pour moi, un peu en dessous du premier car il y a moins de magie. La sensibilité du conte n'y est plus, on revient plus dans le concret, la dureté du monde de l'art. Mais voilà il ne s'agit que d'un petit bémol qui ne vient aucunement tarir les éloges que j'ai pour cette série.
Le fait de savoir que Hubert a disparu et que le troisième tome prévu ne verra pas le jour fait un pincemene au coeur. Toutefois ce tome 2 lui rend hommage et l'épilogue tisse et maintient un lien avec lui puisqu'il est construit sur la base des discussions, échanges qu'il avait eu avec Gaëlle Hersent.
Encore un grand merci aux éditions Soleil que je vais suivre de plus près et à Babelio.
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critiques presse (2)
Sceneario
28 septembre 2022
Une très belle deuxième partie qui se veut agrémentée par un final sensible concocté par la dessinatrice à partir des discussions engagées avec Hubert pour un troisième volet. A lire absolument, surtout si vous êtes un/une adepte de l’Art dans toute sa splendeur !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
29 août 2022
Une bande dessinée sympathique ; l’éblouissement du premier volet n’est toutefois pas au rendez-vous.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Illian s’approcha de la sculpture, se perdant dans sa contemplation. C’était comme si chaque coup de burin avait tiré l’espace vers le cœur de l’œuvre, tissant dans la pièce des fils invisibles, des lignes de force qui entraînaient vers elle l’observateur. Illian détaillait la ligne du buste légèrement vrillé par la torsion des épaules, les deux arabesques des bras portant le poupon qui semblait s’agiter. Tout était fluide et tendu, depuis la ligne du cou jusqu’à la pointe du pied qui semblait à peine effleurer le sol.
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Et je t’enseignerai l’histoire de l’art. Pour comprendre et apprendre à voir, il faut connaître le passé. Il faut comprendre le monde dans lequel nous vivons. Et donc, la littérature, la philosophie, l’histoire…
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Le grand art reproduit le réel – parfois – mais surtout l’émotion. Le grand art est un point de vue sur le monde. Il peut être malhabile sans rien perdre de sa force. L’habileté n’est pas l’essentiel.
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La sculpture est le plus mystérieux des arts. Il est bien plus facile de définir la peinture et l'architecture.

Pour moi, ce qui fait la sculpture, c'est la manière dont la matière façonnée par le main de l'homme se nous avec l'espace qui l'entoure, le tend, le tord autour d'elle et l'anime d'une tout autre façon.

La sculpture, c'est l'énergie qui met l'espace en mouvement autour de la matière. Le vide est aussi important que le plein.
(p. 65)
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Quand on donne vie à une œuvre, elle cesse de nous appartenir, que ça nous plaise ou non. Elle est à qui saura la comprendre.
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