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Critique de afriqueah


Ce petit livre part d'une histoire vraie : un voleur à répétition de tableaux de Cranach, Watteau, Boucher dans différents musées à travers l'Europe, pour au total 240 oeuvres d'art, pendant une durée de six ans a été condamné à quatre ans de prison en février 2003. Parmi les tableaux, La princesse de Clèves de Cranach, le Berger endormi de Boucher, le Bal des singes de David Teniers.
Philippe Huet évoque ce fait divers, ainsi que le fait que le voleur entreposait son butin mais ne le vendait pas, il volait par amour de l'art.
Toujours au grand jour, pendant les heures d'ouverture, à l'abri du regard des gardiens, il dérobe des toiles, mais aussi des statuettes, des coupes, des armes... Tantôt il retire un clou, enlève un joint, crochète une vitrine, tantôt il décadre une huile, une gravure et glisse le tout dans un sac ou sous son manteau.
Souk à Marrakech analyse bien les rapports possessifs de la mère, qui lacère à coup de marteau une cinquantaine de toiles, entrepose les débris dans des sacs poubelles et jette d'autres dans le canal, fait divers lui aussi vrai. Plus de deux milliards d'euros ont ainsi été perdus.
Par ailleurs, le roman se déroule à Marrakech, pas très intéressante, si ce n'est
un style enlevé, gai, drôle et le regret du héros Gus d'être rattrapé par l'âge.
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