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Critique de BRUMANT


La nuit.sent la mer, haïe tachetée de liserons,petites dents noires des sapins; au-dessous de la colline le ciel est clair ;le toit d’une ferme soudain brille .; il entend frissonner les fusains, sa mèche se soulève, les cimes des sapins oscillent;puis tout s évanouît. Elle marchait de l𠆚utre côté de la maison, tête baissée, solitaire, sa tresse battant sa nuque, de l𠆚utre côté. Je pense voir ma sœur Catherine, je l’imagine.Soeur Anne ne voyez vous rien venir ? Halètement lointain de l𠆚mer, craquement d’une branche, brusque envolée d’un oiseau. Il n𠆞st rien de bon dans le monde que d𠆚imer et d être aimée.A capote et boutons dores. Sous la table, son endroit favori pour bouder. Je me juge à ma chance. Ces amitiés nouvelles qu’on ne lui offrait pas.Calcule rapidement les prises, la distance, tend une main à tâtons, une jambe, et passe sur le rebord de la fenêtre suivante. Me zo fichet!. Morlaix,Guingamp. C𠆞st une voix attendrie, ironique et chantante, comme on appelle un enfant qui se cache mal et quel on feint de ne pas voir.Cette mer tant aimée.
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