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Critique de Nemorino


C'est un long poème de 133 pages, ténébreux, vif et implacable. Quel débordement de visions farouches, d'une ardeur terrible souvent invraisemblable ! Quelle est cette musique extraordinairement exaltée où un murmure intime a sa place aussi ?
C'est un cadeau anonyme déposé dans le kiosque à bouquins du Jardins des Poètes, à Paris. La beauté « artisanale » de la couverture brillante, ses couleurs chaudes m'ont forcément attirée.
Déjà la fin de l'aventure humaine ? se demande l'auteur, dans l'épigraphe, face aux souffrances du vivant et aux dégâts planétaires. Michel Humbert a une vaste bibliographie et pourtant ce poète m'était inconnu.
J'ai remarqué la dédicace « Au Clown de Wakhévitch » qui m'a intriguée. J'ai appris à cette occasion qu'il s'agit de Georges Wakhévitch, créateur de décors et costumier français du 20ème siècle, né à Odessa (Ukraine), sa famille a fui la Révolution Bolchévique.
J'ai adoré ce dialogue inspiré entre le poète et le décorateur grâce à qui le « vieux saltimbanque » possède une réalité palpable, sans parler de ce tête-à-tête, prenant et unique, avec la mer dont je me sens si proche. Cette intensité de vie, conférée au personnage de clown, et de nombreuses références culturelles qui me parlent énormément permettent d'éprouver une rare volupté littéraire.
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