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Critique de frandj


C'est le titre de ce petit livre qui a attiré mon attention. J'ai découvert que sa première moitié était consacré à la "vieille" affaire DSK (en 2011). L'auteure estime que, dans les médias, l'accusé n'a pas bénéficié de la présomption d'innocence. Elle insiste sur le fait que le but de la justice pénale est de déterminer s'il y a (ou non) des éléments susceptibles de prouver que le crime a eu lieu. Certes ! Mais je trouve qu'elle coupe les cheveux en quatre et elle essaie avec persévérance de distiller le doute. Cette affaire a été classée; mais par la suite on a appris que Marcela Iacub était alors la maîtresse (temporaire) de Strauss-Kahn !

Plus intéressant: l'auteure affirme que, en France, la justice serait devenue stricte avec les violeurs; la parole des victimes présumées est valorisée au point que, sans violence caractérisée, elles puissent faire reconnaitre leur état de sidération qui les ont empêchées de résister. On revient ainsi aux problèmes délicats et récurrents, concernant le consentement dans tout le domaine de la sexualité…

Marcela Iacub est une polémiste, qui s'inscrit à contre-courant des tendances majoritaires. Elle est très hostile aux féministes les plus agressives et elle refuse l'ordre moral qui a commencé à être "prêché" bien avant le mouvement #metoo. D'une manière générale, elle pense que le sexe est un aspect essentiel dans la vie des hommes et femmes; il ne faudrait donc pas le brimer dans des carcans légaux ou moraux. Son refus du "politiquement correct" mérite un petit coup de chapeau; mais je ne reprends pas à mon compte toutes ses idées.
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