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Critique de GoodBooksGoodFriends


Quel plaisir de lire du théâtre !
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas mis le nez dans une pièce de théâtre et j'étais ravie de renouer avec le genre avec cette pièce d'Henrik Ibsen.

Alors que l'inauguration d'un orphelinat qui portera le nom de feu son mari est prévue et que son fils Oswald est rentré à la maison pour l'occasion, Madame Alving reçoit le pasteur Manders, venu lui demander une faveur.
Alors que le pasteur se montre assez critique sur les actes de Madame Alving, celle-ci lui révèle un secret gardé bien longtemps.

A sa publication en Norvège, la pièce fit scandale et fut jouée pour la première fois aux Etats-Unis, aucun théâtre norvégien ne voulant la monter. En cause, les sujets tabous abordés et la critique implicite du puritanisme de l'époque.

En effet, pour être courte, cette pièce n'en est pas moins intense.
Qu'il s'agisse des hésitations de Madame Alving, de ses choix passés, du désarroi d'Oswald ou encore des rapports du menuisier avec sa fille Régine, les sentiments des personnages sont parfaitement retranscrits.
Les didascalies aident à visualiser la scène et l'histoire prend corps sous nos yeux.

Une lecture qui m'a donné envie de sortir Une maison de poupée de ma PAL.
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