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Critique de armand7000


Extrait
L'OBS. Comment faut-il entendre le titre de votre nouveau livre, « la Fin de l'amour », paru aux éditions du Seuil ?

Eva Illouz. Je voulais m'inscrire dans ce genre littéraire des « la fin de… », à l'instar de « la Fin de l'Histoire », qui réfléchit aux grands changements de l'époque contemporaine, pour souligner que le champ des relations sexuelles et sentimentales était en train de se modifier fondamentalement. Car si l'amour continue de hanter nos vies, c'est à la façon du spectre. Nous ne savons plus si l'amour existe ou n'existe pas, s'il est réel ou si nous l'avons inventé.

C'est aussi la fin de l'amour telle qu'elle est vécue par les acteurs, de façon phénoménologique : la séparation, l'arrêt des relations, mais aussi le refus d'en commencer une, ou bien leur multiplication, qui sont autant de pratiques de non-choix de plus en plus fréquentes. J'ai donc voulu construire une sociologie « des relations négatives », de ce qui ne se passe pas et qu'il faut pourtant interroger.
Eva Illouz, par Luc Boltanski : « Elle renouvelle la pensée critique »

On pourrait penser le sujet secondaire par rapport aux retraites par exemple, mais le fait d'avoir ou non des enfants, dans des structures familiales classiques ou pas, a des répercussions majeures sur la structure démographique, et donc économique, d'un pays. C'est d'ailleurs pourquoi, à sa sortie en Allemagne, le livre a été recensé dans la newsletter du Bundenstag.
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