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Critique de Alfaric


Ce tome 18 de la saga du "Nouvel Angyo Onshi" est un recueil de récits courts :

* Dans "La Nouvelle Chun-Hyang", nous revivons la rencontre de Mon-Ryong le vétérinaire avec une étrange jeune fille tombée du ciel… (mdr le dromadaire parlant qui lui dit de se méfier des esprits et des fées ^^)

* Dans "Wonsul", nous revivons la jeunesse du futur champion de l'Unité des Fleurs… Nous découvrons un ado mal dans sa peau, méprisé par un père dur et exigeant, qui vit dans l'ombre de son défunt frère aîné sans savoir si c'est dans la gloire ou dans la honte qu'il est décédé, qui part affronter les démons pour découvrir que le pire des démons c'est l'homme, et qui retrouve brièvement l'inconscience de la jeunesse en se liant d'amitié avec un enfant sans savoir qu'il s'agit d'un monstre parmi les monstres… Brisé avant même de devenir un homme, Wonsul s'accroche de tout son âme au légendaire général Mun-su !

* Dans "L'Ecuyer", le Frodon Sacquet coréen croise la tombe de ses anciens compagnons se remémore les jours heureux où il combattait le mal avec ses amis…

* Dans "La Chanson du ciel, du vent et des étoiles", on en apprend sans doute plus sur la relation entre Mun-su, Hemosu et Kewil-Hyang que dans tout le reste de la saga… Nous découvrons un roturier qui vit douloureusement un complexe d'infériorité envers ses amis hauts-aristocrates qui après une période d'infortune retrouvent leur rang… Mais ses amis sont prêts à tout pour qu'il ne s'enfonce pas dans les ténèbres du désespoir !

* "Les Fous" est un récit bonus qui n'est pas sans rappeler le prototype du "Berserk" de Kentaro Miura… Donc on a un maître assassin sans foi ni loi avec son épée vivante, qui se montre à la fois cabotineur et plus qu'intéressé par l'argent, une gentille papesse chaste et innocente, un cardinal libidineux tout droit sorti de la légende noire des Borgia, des démons qui se font passer pour des anges, et un ange déchu à l'apparence d'angelot avec une tête de papy pervers… (mais on aurait quand même pu se passer des monstres à langues phalliques se réjouissant à l'avance de faire subir les derniers outrages à une jouvencelle)

Ces récits sont très corrects, mais scénaristiquement et graphiquement c'est dur de passer après l'apogée du tome 17 !
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