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Critique de Coucal
Qui pourrait dire : « Je sais qui vous êtes Frédéric Haltier » ? le héros de « Trash cricus » est-il un producteur de télé réalité cynique désabusé et porté sur le sexe ou un redoutable hooligan n'hésitant pas à « casser du boche » avec ses congénères ultras du PSG ? Bien malin qui saura faire la part des choses....
Rédigé à la première personne, ce roman noir décrit la chute aux enfers en trois mois d'un brillant représentant de la jet set à qui tout sourit en apparence : paillettes, succès, lucre et luxure. Mais derrière la façade éclairée par les projecteurs, l'individu est cynique, violent, méprisant, incapable d'aimer ni ses propres filles ni ses partenaires sexuelles plus ou moins vénales.
Je n'avais rien lu d'aussi dur, sexué et cynique depuis « Versus » d'Antoine Chainas. Lauréat des festivals de Beaune et de Cognac J. Incardona saisit le lecteur par...les tripes et ne le lâche plus jusqu'au dénouement final. Il entremêle les univers du foot et des people sans trouver la moindre circonstance atténuante à son héros, décrit comme un parfait salaud. Seules des parenthèses façon notice descriptive viennent apporter une touche d'humour (cf citations) dans un texte tranchant, nerveux et sans graisse. Roman hautement recommandable à ne commencer que si on a assez de temps devant soi pour le finir d'une traite.
Rédigé à la première personne, ce roman noir décrit la chute aux enfers en trois mois d'un brillant représentant de la jet set à qui tout sourit en apparence : paillettes, succès, lucre et luxure. Mais derrière la façade éclairée par les projecteurs, l'individu est cynique, violent, méprisant, incapable d'aimer ni ses propres filles ni ses partenaires sexuelles plus ou moins vénales.
Je n'avais rien lu d'aussi dur, sexué et cynique depuis « Versus » d'Antoine Chainas. Lauréat des festivals de Beaune et de Cognac J. Incardona saisit le lecteur par...les tripes et ne le lâche plus jusqu'au dénouement final. Il entremêle les univers du foot et des people sans trouver la moindre circonstance atténuante à son héros, décrit comme un parfait salaud. Seules des parenthèses façon notice descriptive viennent apporter une touche d'humour (cf citations) dans un texte tranchant, nerveux et sans graisse. Roman hautement recommandable à ne commencer que si on a assez de temps devant soi pour le finir d'une traite.
