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Critique de umezzu


Ce nouveau roman d'Arnaldur Indridason déçoit et s'avère même parfois pénible à lire. En premier lieu à cause de son héros : ce Konrad, un ex-policier retraité, bougon, solitaire. Un personnage sans dynamisme, très égocentré, dont on apprend même dans ce tome qu'il a trompé sa femme mourante.

Voilà plusieurs épisodes, de Ce que savait la nuit à La pierre du silence, que l'auteur islandais traîne cet anti-héros, qui vit mal sa retraite et s'est remis à chercher celui qui a assassiné un soir, prés des fumoirs de Reykjavík, Seppi, son père. Son paternel, oui, mais surtout un petit escroc vivant de combines détestables.

Dans le mur des silences, Indridason reprend les fils des histoires qu'il a mis en place, tout en mettant en avant le tragique destin d'une jeune Islandaise mal mariée à un soldat américain de la base de Keyflavik.

Tout avance très lentement, par aller-retours entre le passé en le présent, dans un milieu de petits délinquants pas très cortiqués, allant de vols en passages à tabacs. Accrochez vous pour ne pas bailler pendant les deux cent premières pages.

La suite rehausse le niveau (il était temps). L'histoire personnelle de Konrad va s'éclaircir, comme celle de tous les intervenants du récit. Va t-on pour autant vers une fin prenante ? Que nenni.

Allez je divulgue : Konrad reste un vieil inspecteur, un peu menteur, pas franchement agréable et dont la vie est désespérante.

Après, si le coeur vous en dit, vous pouvez toujours tenter de briser le mur des silences...
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