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Critique de Nikouette


Mi-homme (par son père), mi-ogre (par sa mère), l'Ogre est rejeté par tous. Il vit malgré tout dans la société humaine, moins dangereuse pour lui, et plus précisément dans un immeuble parisien. Les premiers temps il s'est régalé de la gastronomie locale, mais l'argent est venu à manquer... L'Ogre ne se mêle pas aux humains par gêne et timidité, mais heureusement sa voisine de l'immeuble d'en face veille au grain malgré lui.
Il reçoit inopinément une invitation à participer au « grand concours annuel de gastronomie ogresque », auquel il ne s'est pourtant pas inscrit. Il retourne donc chez sa mère au pays des Ogres pour se préparer, même si cela lui coûte au vu de ses relations avec sa mère qui sont loin d'être cordiales, celle-ci n'ayant jamais été fier de son fils, à ses yeux plus humain qu'ogre. Après avoir croisé une drôle de bonne femme dans le bus qui a disparu subitement, il côtoie de fil en aiguille une princesse pleine de mordant et tout à fait à son goût pendant une semaine mais elle disparaît elle aussi prestement. Il finit par participer au concours qui rappelle tout à fait bien les émissions de Téléréalité culinaire type Top chef, mais à la sauce ogre. Après le concours TOUS les mystères lui seront dévoilés...
Beaucoup d'humour. Belle leçon de vie et belle ode à la différence.

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