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Citations sur Demonica, tome 8 : Nuits infernales (7)

— Vous avez le téléphone ici ? (Elle balaya la pièce du regard, à la recherche de l’appareil en question.) Un téléphone qui fonctionne ?

— Je sais bien que ça ne fait pas si longtemps que tu as été chassée du Paradis, mais ne sous-estime jamais le talent des démons pour détourner et ajuster les avancées technologiques humaines. (Il lui montra un placard dans le coin.) J’ai aussi la télé. Les soirées The Walking Dead, c’est sacré.
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— Ma vie avec Fayle n’est pas idéale, mais c’est mieux que rien.

— Je comprends. (Slake paraissait préoccupé.) Mais elle t’empêche d’être heureux.

— Heureux ? (Raze ricana.) J’ai cessé d’espérer le bonheur depuis belle lurette. Je prends ce qui s’offre à moi. Une lueur passa dans le regard ténébreux de Slake. Était-ce de la tristesse ?

— Ce que tu décris n’est pas une vie, si ? Raze leva de nouveau les yeux vers le plafond.

— J’ai accepté ma vie telle qu’elle était.
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Hadès avait beaucoup de noms. Seigneur des Morts. Geôlier des vilains. Trou de balle. Il les méritait tous. Il régnait sur son domaine souterrain avec une main de fer. Il ne craignait rien. Correction. Il ne craignait rien à l’exception de la Grande Faucheuse. Azagoth était la seule personne qui avait prouvé à maintes reprises qu’il pouvait semer la pire des pagailles dans le ténébreux royaume d’Hadès.
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Aussi, celui-ci méprisait généralement les réunions mensuelles entre son patron et lui, mais, par chance, la dernière en date avait été agréablement brève et relativement exempte de récriminations. Une bonne chose, car l’esprit d’Hadès avait été obnubilé par Cat. Il se rappelait la première fois qu’il l’avait vue quand elle était venue travailler pour Azagoth quelques mois plus tôt, se rappelait comme il avait été attiré par son énergie. La vie hors de la cité céleste, c’était nouveau pour elle, et, si la plupart des anges récemment déchus se montraient terrifiés ou amers, ce n’était pas le cas de Cat. D’après Lilliana, Cat était curieuse. Impatiente d’apprendre. Enthousiaste à l’idée de découvrir de nouvelles choses. Hadès pouvait lui en enseigner quelques-unes. Oui… sauf que c’était impossible. Parce qu’il n’avait pas le droit de toucher à la plantureuse rouquine, et panteler derrière elle comme un chien des Enfers après une chienne des Enfers en chaleur ne pouvait que se terminer dans d’atroces souffrances.
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— Les anges déchus ne peuvent renaître qu’en tant qu’anges déchus, lui fit-elle remarquer comme s’il l’ignorait. Et j’ajouterai que tu es tordu.

— Ce qui ne t’empêche pas de me dévorer des yeux chaque fois que tu me croises chez Azagoth. Il s’amusa de la voir piquer un fard et se demanda si elle allait le nier. Il n’était pas idiot ; il avait remarqué comment elle le regardait. Elle perdait tous ses moyens quand il se trouvait près d’elle. Il adorait ça. Et, chaque fois qu’il rendait visite à Azagoth, il brûlait de recevoir son attention. Sans doute qu’en rôdant autour d’elle pour susciter une réaction en sachant fort bien qu’il ne pourrait pas lui rendre la pareille s’infligeait-il lui-même une forme de torture, mais, après tout, n’était-il pas un tortionnaire ? — Pa… pardon ? bredouilla-t-elle avec indignation. Je ne te reluque…

— Oh que si !

— Que non !

— Si. (Il rit. Cela lui fit du bien, non parce qu’il ne riait pas souvent, mais cela faisait longtemps qu’une femelle ne lui avait pas soutiré un rire.) Relax. Il n’y a pas de honte à me désirer. Après tout, je suis canon. Elle poussa un soupir exaspéré et ses seins jaillirent presque de son corset noir et vert.

— Si tu le dis, marmonna-t-elle, avant d’esquisser un sourire timide. Je ne pensais pas que tu l’avais remarqué. Il faillit avaler sa langue. Il la taquinait ; il ne s’était pas attendu à ce qu’elle ait le courage de reconnaître qu’elle le désirait. Il était temps de changer de sujet, et vite, parce qu’il n’était pas convaincu d’avoir suffisamment de volonté pour résister à ses appels du pied faussement effarouchés. Cela faisait des années qu’il n’avait pas été avec une femme. La dernière fois, c’était quand Azagoth l’avait laissé sortir de Sheoul-gra. À Gra, il n’avait le droit de toucher à personne, pas même aux démons, et ce depuis toujours. Ça t’apprendra à déconner avec la famille de la Grande Faucheuse. Ouais, il avait mérité son châtiment, mais bon sang ! son erreur remontait à plusieurs siècles ! N’avait-il pas payé sa dette depuis le temps ? Il avait posé la question à Azagoth récemment. Malheureusement, ce dernier avait une mémoire d’éléphant, était rancunier à souhait, et n’avait pas le pardon facile. Repoussant ces pensées sur ses erreurs passées, il changea de sujet.
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Mais Hadès, lui, était unique. De ses vêtements à ses cheveux, il surpassait les autres anges déchus. Et, là où tous les autres déchus étaient sérieux et austères, Hadès était enjoué, voire loufoque parfois. Un jour que Thanathos, l’un des quatre Cavaliers de l’Apocalypse, était venu à Sheoul-gra avec son fils, elle avait regardé Hadès pourchasser à travers la cour le petit, ravi, avant de le renverser délicatement au sol et de lui chatouiller le ventre avec sa crête. Elle avait été fascinée de voir une légende telle qu’Hadès, un mâle dont le travail consistait à rendre la vie infernale à des millions de démons, s’occuper d’un enfant avec une telle tendresse. Et en faisant preuve d’une telle exubérance, sans se soucier le moins du monde de qui le regardait. Combien de fois avait-elle vu la fierté masculine entraver l’amusement ? Comme si profiter de la vie et extérioriser ses émotions était mal ou signe de faiblesse.
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— Merde ! dit-il d’une voix râpeuse. Trop. C’est beaucoup trop. Beaucoup trop de quoi ? Pour ce qui la concernait, c’était loin d’être assez.

— J’aime te toucher.

— Personne ne me touche jamais. (Il prit une inspiration profonde et saccadée qui semblait quelque peu… peinée, chagrinée.) Je ne connais que les caresses du vent et de la pluie. Le vent et la pluie ? Était-ce pour ça qu’il se baladait souvent torse nu ? Il aimait sentir les éléments contre sa peau parce que les gens ne le touchaient jamais. Ou peut-être ne le leur permettait-il pas ? Elle ne pouvait imaginer vivre comme ça. Elle aimait toucher et être touchée.
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