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Critique de PiertyM


Quand une épidémie sévit dans une autre partie du monde surtout dans les pays sous-développés, on discute de la chose paisiblement, on organise des débats académiques où la question est débattue sur plusieurs facettes par des savants, des écrivains, des hommes de loi, des femmes savantes, des artistes...mais quand l'épidémie frappe à votre porte, la peur est bien là avant que le discours n'intervienne, c'est une pensée d'un des personnages de Rhinocéros, BÉRENGER, le seul qui a pu résister au fléau qui sévit partout, auquel fléau tout le monde se transforme en rhinocéros. Il voit d'abord son ami Jean se métamorphoser en rhinocéros, ensuite son patron et le logicien avec qui il s'attendait à raisonner sur la situation, enfin c'est au tour à sa bien-aimée Daisy, qu'il aimait secrètement, ne croyait prendre peu de place dans son cœur parce qu'il n'est pas diplômé ...le monde s'écroule à ses pieds. On assiste aussi à au déclin du raisonnement, une crise de la logique , tout est confus, et toutes possibles deviennent possibles et toutes les impossibilités deviennent aussi possibles. Oh, n'y a rien tragique dans la pièce, c'est dans un langage purement absurde que Eugène Ionesco nous parle de cette tragédie qui infecte l'individu comme quoi une contagion collective est une manifestation de la raison, elle se propage comme une vérité absolue, celui qui résiste à ça, est vu comme un homme anormal...
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