AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de dbacquet


Dans ce conte fantastique, plus parodique que macabre, Washington Irving s'était inspiré du folklore germanique et du climat de superstition qui régnait encore dans une Nouvelle-Angleterre puritaine, laquelle constituait alors une sorte de frontière, et où foisonnaient les traités de démonologie et les légendes se rapportant au Diable, aux fantômes et autres esprits. Sur les rives de l'Hudson, à une trentaine de kilomètres de New-York, vit une petite communauté composée de descendants hollandais, dans un val qu'on dit enchanté, bien qu'en apparence des plus paisibles. La nuit, dans la tempête, dans le voisinage d'une église et de son cimetière où il a été enterré, sort parfois, telle une furie, le spectre d'un cavalier Hessois décapité lors d'une bataille qui avait eu lieu non loin d'ici. On évoque aussi le spectre d'une femme morte dans la neige ou bien encore celui d'un espion pendu à un gibet. C'est dans ce val paisible – le val dormant ou sleepy Hollow - que vint du Connecticut un jeune maître d'école itinérant et efflanqué, Ichabod crane, que l'auteur très vite nous montre sous les traits d'une caricature, qui n'est pas sans rappeler parfois un Don Quichotte qui se serait égaré dans les forêts et marais du Nouveau-Monde. Ichabod s'éprend de l'une des plus jolies filles du village mais aussi l'une des plus riches. Il n'est donc pas sans rival. Il doit surtout compter sur Brom Bones, une sorte de géant un peu fruste, mais brave et fort. Ichabod, finalement, fut éconduit par sa Dulcinée et, dépité, il partit de nuit. Une rencontre allait le bouleverser.
Commenter  J’apprécie          400



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}