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Critique de Sachenka


Christopher Isherwood a écrit plusieurs récits autobiographiques. Dans La violette du Prater, même si ce roman est fictif, l'auteur puise tout de même dans ses souvenirs pour reconstituer une époque, un univers. Donc, une autofiction? Dans tous les cas, il se met de l'avant, se pose en narrateur de cette histoire. Il joue son propre rôle, quoi. Au milieu des années 1930, le Isherwood de ce roman est invité à s'occuper d'un metteur en scène juif autrichien, Friedrich Bergmann, pendant le long séjour de celui-ci à Londres. Lui faire visiter la ville, l'amener manger, le divertir. Sa connaissance de l'allemand et de la culture germanique ainsi que du travail d'écrivain sont un atout. Surtout que Bergmann est un personnage assez excentrique, et que cela crée plusieurs moments cocasses, humoristiques. le scénario sur lequel il planche (La violette du Prater, qui donne son titre au roman) avance peu et, par moment, je doutais que son travail avance beaucoup. On ne voit pas le résultat final, seulement les commentaires des personnages. Dans tous les cas, le roman décrit l'univers des débuts du cinéma, des studios, des gens qui y travaillaient, surtout du point de vue des scénaristes. Chercher l'inspiration, gérer la pression, voir sa vision déformée par un réalisateur, des producteurs, etc. Bref, c'était un petit voyage dans le temps. Sympathique, mais sans plus.
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