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Critique de Labullederealita


Je n'ai pas compris pourquoi Belfond avait décidé de republier ce texte paru au Japon en 1955 puis en France en 1958. La traduction est inchangée, la postface aussi. Aucun appareil critique supplémentaire n'est apporté.

J'ai été beaucoup gêné par les personnages féminins qui sont peu crédibles, sans consistance et par le fait que tous les personnages masculins du récit les utilisent comme des mouchoirs. On sent que c'est un homme misogyne qui a écrit le texte. On pourra m'objecter que c'est un texte qui date des années 50 et qu'il faut le remettre dans le contexte de son époque, mais il y a aussi d'autres textes écrits par des hommes de la même génération qui n'abordent pas les personnages féminins ainsi. Dans ce texte, une jeune femme est droguée, violée, battue, et hop deux jours après, la voici qui revient voir son agresseur pour voir s'ils peuvent avoir une relation sur le long terme. Les personnages sont détestables, c'est trop exagéré, mal écrit et je n'y trouve pas d'intérêt.

La postface donne des indications claires sur l'importance de ce texte dans un Japon post-guerre. Ce livre a remué la société japonaise et est à l'origine de la naissance d'un mouvement social. Mais l'auteur de la postface reconnaît qu'il a ressenti un certain malaise en le lisant et pense que les lecteurs vont être déçus, il indique aussi que l'auteur écrit mal. La postface est écrit en 1958, et peut voir aussi quelques réflexions misogynes.

Donc je m'interroge. Pourquoi avoir publié ce texte de nouveau alors que ce n'est pas une nouvelle traduction, qu'aucune nouvelle postface n'ait été ajoutée ? C'est un texte qui mérite clairement un appareil critique fort, en tout cas, un travail plus développé que deux pages d'explications en fin de recueil...
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